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Malakoff Médéric a initié le programme Vigisanté
Article lu 14405 fois, depuis sa publication le 24/11/2011 à 17:59:40 (longueur : 2064 caractères)
Un Français sur 4 entre 20 et 65 ans est hypertendu, ce qui représente environ 15 millions de personnes. Cependant, 1 hypertendu sur 2 l'ignore. Or, non traitée ou non suivie, l'hypertension augmente de 25 % le risque d'accident cardiovasculaire et constitue le premier facteur de risque d'AVC (Accident Vasculaire Cérébral). Le plus souvent, aucun symptôme ne permet de déceler la progression de l’hypertension.
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C'est dans ce contexte que le groupe Malakoff Médéric a initié le programme Vigisanté, porté aujourd'hui par Malakoff Médéric, Humanis, et D&O, trois Groupes de Protection sociale sous l'égide du Centre Technique des Institutions de Prévoyance (CTIP).
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Ces trois groupes viennent de lancer opérationnellement Vigisanté, un programme de dépistage en entreprise, de prise en charge et de suivi à domicile des personnes hypertendues. Ce programme pilote concilie les enjeux de performance des entreprises et de bien-être et santé des salariés.
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Vigisanté bénéficie du soutien de l'Assurance maladie et de l'Agence Régionale de Santé (ARS) Nord-Pas-de-Calais, dont le Directeur Général, Daniel Lenoir, signera aujourd'hui le contrat. Vigisanté sera ainsi l'un des premiers contrats de Télémédecine en France signé avec une ARS.
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Vigisanté est entré dans sa phase opérationnelle pour une durée de 18 mois auprès de 13 500 salariés de la région Nord-Pas-de-Calais, couverts par un contrat collectif en santé et/ou prévoyance auprès de Malakoff Médéric, Humanis, et D&O.
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A ce jour, 650 salariés ont déjà été dépistés dans leur entreprise depuis octobre 2011, volontairement et anonymement, et 120 salariés identifiés comme hypertendus ont été intégrés au programme. L'objectif de Vigisanté est d'intégrer 1 000 participants d'ici avril 2013.
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Au terme de l'expérimentation en avril 2013, Vigisanté fera l'objet d'un bilan des gains en santé et prévoyance, d'une évaluation médico-économique et d'une mesure de la satisfaction des médecins et participants. Son extension au plan national ainsi qu'à d'autres pathologies pourra alors être envisagée.