Que d’eau, que d’eau !

Par le Professeur Jean-Paul Louisot
Bien entendu il n'était pas dans l'idée des participants à ce séminaire organisé à Cardiff par l'institut de l'eau (Water Institute) de paraphraser Mac Mahon visitant les secteurs inondés de Bordeaux en 1976 mais il est vrai que parler risques dans un univers de responsables de l'eau et de l'épuration revêt un caractère particulier pour ce service public géré le plus souvent dans les pays développés par des entreprises hautement capitaliste.

Ce qui frappe le visiteur de Cardiff qui y était venu pour la première fois en 1959, c'est qu'on entend moins de Gallois dans les rues, je n'ai entendu que de l'anglais, un peu de Français, d'Allemand et de Polonais, mai que tous les signes des rues sont en double langue, concession sans doute au partie « indépendantiste » présent depuis longtemps mais contenu de telle sorte que je n'ai entendu aucune passion pour une éventuel, mais très improbable, référendum sur l'indépendance du Pays de Galle. En fait, même la perspective d'une autonomie accrue dans la foulée de l'Ecosse soulevait moins d'enthousiasme que les moyes réduire la pauvreté ; le salaire moyen au Pays de Galle est de 75
par semaine inférieur à celui de l'Angleterre (soit environ 100 €).

Mais revenons à l'eau et à sa distribution. En fait, au Pays des Galles, la principale société de service, est un animal hybride puisqu'elle n'est pas une ni une régie municipale, ni une société par actions mais un animal hybride sorte entreprise privée à but non lucratif avec une gouvernance spécifique. Bien que ce ne soit pas là l'objet du séminaire sans doute faut-il évoquer ce statut particulier avant de passer en revue les temps forts de la journée(vous en avez lu 8%, il reste à lire 92%, de cet article.)

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