Remplacement abusif de pare-brise

Le point de vue de L'olivier Assurance, d'une dérive qui coûte cher aux automobilistes et à la collectivité. Le bris de glace demeure le sinistre le plus courant en assurance automobile. Selon le dernier rapport de France Assureurs, il représentait en 2024 près de 35 % des déclarations annuelles. Ce chiffre, à lui seul, suffit à illustrer l'ampleur du phénomène. Derrière ce qui peut sembler un incident banal, une pratique controversée continue pourtant de prospérer : le remplacement systématique du pare-brise, même lorsque la réparation par injection de résine suffirait.

Cette dérive, encouragée par certains réparateurs, a un double coût. Elle pèse lourdement sur les finances des assureurs et donc, indirectement, sur les primes des assurés. Elle contribue aussi à alourdir le bilan environnemental d'un secteur déjà scruté pour ses excès.

Réparation ou remplacement : un dilemme faussé

En théorie, la règle est claire. Un impact (vous en avez lu 14%, il reste à lire 86%, de cet article.)

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