DSK n’a pas été blanchi par la justice américaine

Ne plus être poursuivi en justice, ne signifie avoir obtenu un non lieu !
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Le procureur de New York qui a inculpé DSK ne peut pas prononcer un non-lieu, mais il a pu comme il l’a fait, renoncer au procès lui-même, faute d’avoir la certitude de pouvoir convaincre les douze jurés composant le tribunal,de la culpabilité de DSK.
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En droit américain, les avocats de DSK auraient pu demander la tenue du procès, dans l’espoir de convaincre les 12 jurés de l’innocence de DSK et d’obtenir l’équivalent d’un non-lieu.
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Ils n’ont pas voulu s'y engager et on les comprend bien.
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Rappelons qu’aux Etats-Unis les sentences sont rendues par un jury populaire d’une cour criminelle, statuant à l’unanimité de ses douze membres, soit pour condamner, soit pour acquitter la personne déférée devant lui.
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A défaut, le procès est nul et non avenu, avec la possibilité de le reprendre devant un autre tribunal et un autre jury.
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On ne peut pas en conclure que l’absence de procès pénal vaut pour DSK un non-lieu, puisqu’un procès civil, lui reprochant les mêmes faits, est maintenant en cours.
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Si entre temps il négocie un règlement à l’amiable pour mettre un terme au procès civil, il faudrait obtenir de la plaignante une déclaration comme quoi rien de condamnable ne s’est passé entre DSK et elle, ce jour la dans la suite 2806 du Sofitel et qu’il ne s’agit pas un simple pardon.
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Tout autre que DSK, qui est un homme publique en vue, pourrait s’accommoder de cette situation qui le met indiscutablement à l’abri de toute poursuite pénale et qui lui permet de voyager librement dans le monde entier et notamment de retourner, s’il le souhaite aux Etats-Unis.
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Pour ce qui est de DSK, même s’il a renoncé à briguer la présidence de la République comme il en avait la possibilité et comme certains lui prêtaient l’intention, il peut vouloir jouer un rôle important, dans la conjoncture actuelle, dans la vie politique et économique française, voire européenne.
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Dans l’immédiat, il peut vouloir soutenir un candidat à la candidature à l’occasion des primaires de son parti, puis soutenir le candidat désigné lors de la campagne de l’élection présidentielle à venir.
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Mais, très certainement, des âmes charitables parleront, parfois à mots couverts, de ses démêlés aux Etats-Unis, dans l’intention de le déstabiliser, voire de lui nuire.
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Il devra surtout se méfier, en cas de victoire de l’opposition de ses amis, qui verraient en lui un concurrent dangereux pour des postes régaliens à pourvoir. (voir article publié par RiskAssur le 23/08/2011 : Dominique Strauss-Khan en 2012)
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DSK reste, malgré des penchants reconnus pour la gente féminine, un financier, un économiste et un diplomate reconnu.