Les microplastiques poussés par le vent arrivent dans les montagnes

Il y a quelques dizaines d'années encore, le seul traitement efficace de la tuberculose était un séjour dans l'air pur de la moyenne montagne et beaucoup de malades définitivement guéris le doivent à un long séjour dans l'un des nombreux sanatoriums installés dans les Pyrénées, notamment à Cambo les Bains, une station thermale en altitude, choisie à l'époque pour son air pur et transparent.

L'air pur des montagnes relève du passé, à en croire une étude française réalisée dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, publiée le 15 avril dans la revue britannique Nature Geoscience, qui y a mesuré un air aussi chargé en microplastique que celui des grandes villes.

Les chercheurs ont effectué leurs prélèvements dans un milieu isolé, difficile d'accès ; éloigné des villes et de toute activité industrielle, dans la station météorologique de Bernadouze, située à 1 425 mètres d'altitude.

Sur la période allant de novembre 2017 à mars 2018, ils ont observé le dépôt quotidien moyen de (vous en avez lu 30%, il reste à lire 70%, de cet article.)

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