La pollution de l’air aggrave les allergies au pollen

La pollution de l’air est, avec ses pics, une constante alors que les pollens ont leurs saisons qui, cette année, pour des raisons climatiques, ont débuté plus tôt que les autres années, tout en pouvant former un cocktail diabolique.

C’est l’Agence nationale de sécurité de l’alimentation, de l’environnement et du travail, l’Anses, qui vient de mettre en garde sur l’impact aggravant de l’élévation des températures et de la présence de polluants dans l’atmosphère, face aux réactions allergiques provoquées par les pollens.

Alors qu’en moyenne plus de 10 % de la population est touchée, selon les études les plus sérieuses, les allergies au pollen auraient triplé au cours des 25 dernières années et touchent d’avantage les adultes que les enfants.

Ainsi, plus de 30 % des adultes sont touchés contre 7 à 20 %, selon leur âge, des enfants.

Les manifestations allergiques sont aggravées par la pollution de l’air qui, selon l’Anses accentue l’irritation des muqueuse nasales et oculaires et abaisse leur seuil de réactivité allergique.

Les polluants atmosphériques peuvent aussi agir sur les graines de pollen et démultiplier le potentiel allergisant, selon des études qui ont détecté la présence de traces de pollen sur des particules émises par les automobiles.

Le changement climatique influence lui-même la production de pollen, en rendant plus précoce, en moyenne d’une quinzaine de jours, le début de la pollinisation de (vous en avez lu 58%, il reste à lire 42%, de cet article.)

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