Le risque nucléaire fait parti des soucis majeurs des Français

Depuis la catastrophe de Fukushima, les regards se tournent régulièrement vers la centrale de Fessenheim en Alsace, la plus ancienne centrale en service.
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Les anti-nucléaires ont fait de la fermeture de cette centrale leur cheval de bataille et on réussi à la placer en tête de liste d’un future programme de dégagent du nucléaire, ce qui ne veut pas dire que sa fermeture est pour demain.
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Le chef de l’Etat, qui y est formellement opposé, a été très clair en ce qui concerne sa position, en déclarant :

« Cette centrale ne fermera pas au seul motif de l’idéologie ou de la transaction politique, ce serait profondément contraire à l’intérêt de la France. »
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Quoiqu’il en soit, le sort de cette centrale est devenu l’un des enjeux de l’actuelle campagne électorale et ce sont les électeurs qui en décideront.
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Cependant, pour près d’un Français sur cinq, le risque nucléaire constitue désormais l’un des problèmes actuels parmi les plus préoccupants, en se situant au niveau de la dégradation de l’environnement et des bouleversements climatiques.
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Ils les détournent d’autres problèmes qui les assaillent comme le chômage, la crise financière, voire des problèmes plus personnels.
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Avant Fukushima, le danger nucléaire ne préoccupait qu’un Français sur dix, à égalité avec les accidents de la route.
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Fukushima hante toujours les esprits, sans que l’on puisse dire que la crainte que cet accident inspire ne va pas s’estomper avec le temps, il faut compter sur les sondages pour évaluer son évolution dans les esprits.
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Sur un plan plus général, les craintes inspirées par cette catastrophe dans la population semblent avoir conforté, en Europe, le contraste entre pays largement tributaire du nucléaire et les autres.
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D’un côté, il y a la France qui exploite 58 des 143 réacteurs en service en Europe et, dans une moindre mesure, la Grande Bretagne, moins à l’aise face aux adversaires du nucléaire que de l’autre côté des pays comme l’Allemagne et l’Italie, qui peuvent plus facilement s’en dégager.
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La France est aujourd’hui le pays le plus nucléarisé de l’Union européenne, par la volonté du Général de Gaulle qui avait la conviction que grâce au nucléaire, elle pouvait retrouver son statut de grande puissance, largement entamé par la défaite de 1940.
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Partie de ses origines militaire, qui lui ont donné une longueur d’avance sur les autres pays européens, la filière nucléaire assure toujours, à la France, une relative indépendance entant que producteur d’électricité.
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Cette politique a été suivie et approuvé pendant des décennies par tous les gouvernements qui se sont succédé depuis la libération, avant de devenir le point de friction que nous connaissons actuellement.