Ce que l’on doit savoir de l’état de conscience minimale

Le drame vécu par les proches de Vincent Lambert, un tétraplégique, suite à un accident de la circulation, qui ne survit que grâce à une alimentation et une hydratation artificielle, a mis en exergue l’état de conscience minimal.

Rappelons simplement ici que ses proches s’affrontent à propos de la décision des médecins à mettre fin à cette situation, qu’ils jugent irréversible, au risque de confondre conscience minimale et état végétatif.

Contrairement à la mort cérébrale ou au comma dépassé, qui se de définissent par l’arrêt permanant des fonctions vitales de l’organisme, avec perte des fonctions cérébrales, l’état végétatif ou l’état de conscience minimale, peut se prolongent potentiellement pendant des mois, voire des années, comme c’est le cas de Vincent Lambert.

Ils peuvent succéder à un coma, à un traumatisme crânien, à une anoxie cérébrale, à un arrêt cardiaque ou à un accident vasculaire cérébral, un AVC.

Dans ces cas, ils peuvent être considérés comme une amélioration de l’état du malade, avec un faux espoir de guérison, ce qui rend difficile les décisions à prendre par la suite, si cet espoir est déçu.

Mais revenons aux cas connus d’état végétatifs ou de conscience minimale en France.

En l’absence d’un registre national, leur nombre n’est pas (vous en avez lu 52%, il reste à lire 48%, de cet article.)

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