Retour sur la pollution des rivières par les PCB
Article lu 14728 fois, depuis sa publication le 24/01/2012 à 17:26:12 (longueur : 1320 caractères)
Faute de pouvoir dépolluer les rivières et plans d’eau imprégnés de polychlorobiphényles , les PCB, malgré les études et plans de dépollution multiples dont on ne parle pratiquement plus, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, l’Anses recommande de limiter la consommation de poissons d’eau douce, en raison de leur capacité de contaminer les consommateurs.
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L’Anses recommande aux femmes enceintes ou allaitantes, aux adolescents et aux enfants d’en limiter la consommation à une fois tous les deux mois et au restant de la population à deux fois par mois.
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Cette recommandation s’adresse principalement aux pêcheurs amateurs qui fournissent le produit de leur pêche à leur entourage, tout en vendant une partie, pour certain d’entre eux, bien que ce soit interdit.
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Par contre, les grossistes peuvent mettre sur le marché les poissons d’eau douce, pêchés par des professionnels, dont il est possible de contrôler la destination.
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L’étude sur laquelle se base l’Anses a mis en évidence que la consommation des espèces concentrant les PBC : anguilles, barbeaux, brèmes, carpes et silures entraine chez peu de sujets testés un dépassement du seuil d’imprégnation critique.
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Ce résultat heureux s’explique par la relative rareté des poissons d’eau douce, rareté qui, pour une fois, est bénéfique aux consommateurs.