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Le scandale du Mediator entraine la réforme du contrôle des médicaments
Article lu 38711 fois, depuis sa publication le 22/12/2011 à 09:51:25 (longueur : 1439 caractères)
Le véritable problème est celui de l’indépendance des collaborateurs et des experts consultés par les agences gouvernementales en charge d’autoriser, à la demande des laboratoires pharmaceutiques, la mise sur le marché de nouvelles spécialités pharmaceutiques.
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Chaque fois que l’on regarde de près les antécédents professionnels de ceux-ci, on s’aperçoit qu’à un certain moment de leur carrière professionnelle, ils étaient liés à un laboratoire pharmaceutique.
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Mais peut-il en être autrement dans un cercle aussi restreint ?
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Le texte de loi, sorti du débat parlementaire, oblige les responsables et experts des autorités sanitaires de déposer et d’actualiser une déclaration publique d’intérêts, notant leurs liens avec l’industrie pharmaceutique dans les cinq dernières années, ce qui n’apporte rien de neuf par rapport au passé.
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Enfin de compte, c’est l’Agence française de sécurité sanitaire des produit de santé, l’Afssaps qui fait les frais de l’affaire du Mediator en devant céder sa place à une nouvelle agence, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé l’ANSM qui, d’une certaine manière et à quelques détails, près exercera la même activité que la précédant.
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Les députés ont rejetés des amendements votés au Sénat, notamment celui relatif aux droits des victimes, leur permettant de mener en justice des actions de groupe, ce qui aurait été une première en France, mais qui n’est pas passée.