L'économie circulaire ou comment donner une seconde vie aux objets usagés
Article lu 10806 fois, depuis sa publication le 22/11/2019 à 08:12:24 (longueur : 6165 caractères)
L'économie circulaire consiste, comme cela se fait trop encore trop souvent, de ne pas abandonner dans la nature un objet usagé ou démodé, dont on ne veut plus où de l'envoyer à la décharge, pour être incinéré ou enterré, de lui trouver une nouvelle destination et, si n'est pas possible, en tant que tel, ou au moins de récupérer les matières encore utilisables, qui le composent.
Effectivement, l'économie circulaire ne consiste pas uniquement à recycler les matériaux composant les objets jetés, mais aussi remettre ce qui peuvent être utilisés.
De là est née une nouvelle activité, que l'on ignorait du temps des trente glorieuses, le tri sélectif, pratiqué progressivement partout France, en remplaçant la poubelle unique, par au moins deux poubelles, dont une destinée au tri sélectif de son contenu.
Des conteneurs sur la voie publique sont à la disposition du public, notamment pour le verre et pour le papier dont l'utilisation exige un minimum d'effort, mais surtout de la bonne volonté.
Aujourd'hui, alors que les ressources naturelles s'épuisent, que notre planète croule sous les déchets, que les pays industrialisés en exportent par navires entiers, à grands frais, en direction des pays en développement, qui commencent par nous les retourner ne sachant qu'en faire, nous devons faire « plus et mieux avec moins » c'est ça la finalité de « l'économie circulaire ».
A côté des menus objets, qui partent à la décharge, alors que beaucoup d'entre eux devraient être repris par le fournisseur d'un objet neuf, financé par une « écotaxe » payée par le client au moment de l'achat, mais il y a souvent de bonne raison, d'ordre pratique pour que cela ne se passe pas comme ça, et qu'un objet encombrant, trop grand pour partir à la décharge, devienne justiciable de la déchèterie qui peut, si elle est bien organisée pour lui donner sa chance, pour une seconde vie.
Pour les prendre en charge, les collectivités locales ouvrent des « déchetteries » également accessibles aux artisans qui peuvent, moyennant une redevance, y apporter des objets recueillis sur les chantiers, d'où leur enlèvement fait partie de leurs prestations contractuelles.
Le hasard fait que c'est dans la ville d'Orléans (vous en avez lu 36%, il reste à lire 64%, de cet article.)
…
Cet article est réservée aux abonnés à RiskAssur-hebdo Privilège
Vous êtes déjà abonné, pour vous identifier, cliquez ici