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Une première question de 1 à 2 milliards d’euros

Article lu 12969 fois, depuis sa publication le 22/05/2012 à 09:03:53 (longueur : 3262 caractères)


Conformément aux engagements pris lors de la campagne présidentielle du retour à la retraite à 60 ans pour les salariés ayant commencé à travailler avant 18 ans, le décret qui doit le matérialiser sera publié, comme annoncé, fin juin ou au plus tard début juillet 2012.
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Ce délai est nécessaire pour permettre au gouvernement de procéder aux consultations préalables pour en arrêter les mondialités d’applications pratiques avec les organisations syndicales, comme il s’y est engagé dorénavant.
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Bien que s’agissant l’une des mesures phares de la nouvelle législature, les conditions d’application sont à l’origine d’une contestation.
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Le projet tel qu’annoncé doit permettre aux salariés du privé ayant commencé à travailler avant 18 ans et ayant leurs 41 ans de cotisation, de partir à la retraite à 60 ans et non plus à 62 ans.
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C’est ici que les choses se compliquent car, dans l’esprit des pouvoirs publics, il s’agit d’années cotisées et dans celui des syndicats de d’années, ou de trimestres validés, ce qui n’est pas la même chose.
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En effet, un salarié peut bénéficier, tout au long de sa vie professionnelle de trimestres validés au titre de la retraite, sans être cotisés.
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Il s’agit principalement des femmes qui ont élevé un ou plusieurs enfants et qui bénéficient d’une bonification de 8 trimestres par enfant ou encore de la validation de périodes de chômage de congé maladie ou d’accident du travail.
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Il va de soi que les syndicats réclament la prise en considération de toutes les périodes validées, ce qui augmentera considérablement le nombre de bénéficiaires et, par voie de conséquences, le coût de cette réforme, avec la certitude de compromettre le retour à l’équilibre du régime de base, voulue par les initiateurs de la réforme de 2011.
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Rappelons qu’à cet effet, le projet, tel qu’annoncé, prévoit son financement par une majoration de 0,20 % de la cotisation retraite à partager par moitié entre les salariés et les employeurs.
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Cependant, son coût définitif, à financier en période de croisière pendant deux ans, du fait de l’anticipation du départ à la retraite, dépendra du nombre définitif de bénéficiaires.
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En tablant sur une pension moyenne de 1 000 euros /mois, il s’agit de 12 000 euros par bénéficiaire et par an, à multiplier selon leur nombre par 50 000, 100 000 ou 150 000, ce qui fait, une charge supplémentaire pour le régime de 600 millions à 1 800 000 millions par an.
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Le coût final pour la société dépendra aussi de la situation de chaque bénéficiaire au moment de la liquidation de ses droits, en sachant que, selon le cas il cessera de payer des cotisations sociales ou bien il percevra une indemnité de chômage ou toute autre indemnité.
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La transposition de la réforme aux régimes complémentaires de retraite par répartition pèsera, plus ou moins, sur le rendement de ceux-ci, sauf à augmenter les cotisations.
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Dans l’immédiat, il ne s’agit que d’un rafistolage et on ne coupera pas à une mise à plat des régimes de retraite, surtout au moment de prendre en considération, l’autre projet gouvernemental, les travaux pénibles qui pèsent su l’espérance de vie des salariés.
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Ces reformes se justifient au regard de la solidarité nationale, mais encore faut-il pouvoir les financer.



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