Des mineurs d’Afrique du Sud, victime de la silicose, réclament une indemnisation
Article lu 8798 fois, depuis sa publication le 22/05/2012 à 08:58:01 (longueur : 1194 caractères)
Une action collective, mettant en cause trois compagnies aurifères sud-africaines, vient d’être introduite à Johannesburg, le principal centre industriel et commercial du pays.
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Selon une étude publiée en 2009, par un chercheur de l’université de Johannesburg et de l’University Collège de Londres 288 000 anciens mineurs atteints de silicose seraient, éligibles à une indemnisation, pour un cout estimé à 2,6 milliards d’euros.
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C’est un avocat sud-africain Richard Spoor qui a pris cette affaire en main en obtenant de la Cours constitutionnelle sud africaine l’autorisation pour les anciens mineurs malades à poursuivre leurs employeurs pour obtenir des compensations financières, alors que les pluparts des malades n’ont pas reçu la moindre compensation, faute de connaître leurs droits.
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Il reproche aux compagnies minières d’avoir négligé de protéger les travailleurs, alors qu’elles connaissant les risques, ce qui correspond dans noter droit du travail à la faute inexcusable.
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En fait, il s’agit, par ces actions de solder le passé du système économique de l’apartheid, alors qu’au plus fort de l’activité, un demi-million d’ouvriers travaillaient dans les mines d’or sud-africaines.