Inquiétude pour notre approvisionnement en électricité cet hiver

Après des températures qualifiées de supérieures, voire de très supérieures à la normale, signes d’un dérèglement climatique en développement, on ignore ce qui nous attend dans les semaines et les mois à venir, alors que l’hiver est à notre porte.
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Les Français sont nombreux à se chauffer à l’électricité, que ce soit à titre principal ou à titre d’appoint et la moindre chute du thermomètre fait bondir instantanément la consommation.
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Tout ce que l’on sait est que l’hiver dernier, en pareille situation, la France s’est trouvée dans l’obligation d’importer des quantités significatives d’électricité d’Allemagne, faute de pouvoir satisfaire ses besoins par ses propres moyens de production.
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Face à cette situation, Eric Besson responsable de notre approvisionnent en énergie en tant que ministre de l’Industrie, a fait analyser nos besoins en électricité par Dominique Maillard, le président du réseau de distribution RTE, filiale d’EDF et qui est responsable de l’acheminement et de la distribution de sa production.
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Selon son étude, le risque de rupture d’approvisionnement cet hiver n’est que « modéré » mais pas impossible, à cause de l’impuissance d’avoir recours aux importations en provenance de l’Allemagne.
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Notre voisine est confrontée cet hiver à la baisse de sa capacité de production d’origine nucléaire, du fait de la fermeture, pour raison politique, de huit de ses centrales nucléaires.
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En fait, tout se jouera, à l’instant T sur la disponibilité de notre outil de production, faute de pouvoir compter sur des importations massives, pour maintenir une alimentation suffisante du réseau de transport du courant électrique, qui ne se stocke pas.
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A défaut, RTE devra procéder à des délestages, autrement dit à des coupures, pour éviter l’effondrement du réseau.