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Un an de tests salivaires

Article lu 20288 fois, depuis sa publication le 21/09/2011 à 15:42:31 (longueur : 3429 caractères)


En Belgique, la nouvelle procédure de détection de drogues dans la circulation, basée sur l’utilisation de tests salivaires, était entrée en vigueur le 1er octobre dernier.
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Au bout d'une année, à l’occasion d’une journée d’étude organisée par l’IBSR (Institut Belge pour la Sécurité Routière) et l’Institut National de Criminalistique et de Criminologie (INCC), font le point.
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L'IBSR constate que ces dernières années, l’usage de certaines drogues s’est banalisé, et qu'un nombre trop important de personnes prennent le volant sous l'emprise de la drogue. Pour rappel, la conduite sous l'influence de drogues fait l'objet d'une tolérance zéro et les sanctions prévues pour les contrevenants sont très sévères.
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C'est pour cela, que depuis le 1er octobre 2010, les services de police en Belgique s’appuient sur une procédure de contrôle simplifiée, basée sur l’utilisation de tests salivaires, aussi appelé "crache-tests" par analogie à un slogan d'une campagne de prévention de l’IBSR.
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L’objectif est de permettre de multiplier les contrôles et de lutter plus efficacement contre le phénomène des drogues au volant.
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Avec l'ancienne procédure beaucoup plus complexe à mettre en œuvre (tests urinaires), seulement 2 000 à 2 500 infractions étaient constatées chaque année en Belgique.
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Depuis le 1er octobre 2010, 18 000 tests salivaires ont été distribués aux services de police et 35 000 autres exemplaires ont été commandés pour une utilisation en 2011-2012.
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Selon une analyse effectuée par l’Institut National de Criminalistique et de Criminologie (INCC), l’utilisation des tests salivaires a permis d’améliorer sensiblement la qualité des contrôles. Ainsi, le pourcentage de prélèvements sanguins négatifs faisant suite à un contrôle positif a baissé de 17 % en 2009-2010 (tests urinaires) à un peu moins de 10 % depuis le 1er octobre 2010 (tests salivaires).
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De même, le pourcentage de faux positifs pour le cannabis (positifs lors du contrôle; négatifs lors du prélèvement sanguin) est passé de 24 à 7 %. Signalons enfin que dans 60 % des cas, seul du THC (cannabis) a été détecté dans le sang. Viennent ensuite les amphétamines et la cocaïne (20 % chaque fois; en combinaison ou non avec d’autres drogues).
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De l’étude DRUID (Driving Under the Influence of Drugs, alcohol and medicines), menée entre 2007 et 2010 en Belgique auprès de patients de cinq grands hôpitaux, admis aux urgences après un accident de la route, il ressort que 9,9 % des conducteurs de voitures gravement blessés étaient sous l’influence du cannabis (seul ou en combinaison avec d’autres substances), 3,8 % sous l’influence de cocaïne, 2,6 % sous l’influence d’amphétamines et 0,6 % sous l’influence d’opiacés illicites.
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Notons que 13,2 % des conducteurs étaient sous l’emprise de drogues ET d’alcool, alors que cette combinaison est particulièrement dangereuse.
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Selon Etienne Schouppe, Secrétaire d’Etat Belge à la Mobilité: "Vu l’ampleur du phénomène, il est indispensable d’impliquer toutes les parties concernées pour l’enrayer. Si nous voulons atteindre les objectifs fixés dans le cadre des derniers Etats Généraux de la Sécurité Routière, nous devons en effet faire baisser le nombre de conducteurs qui reprennent le volant sous l’emprise de drogues. Cela ne sera possible que par le biais de nouvelles méthodes et techniques, à l’image de la nouvelle procédure de contrôle recourant aux tests salivaires".



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