Aidants familiaux et réforme de l'aide de la dépendance
Article lu 12200 fois, depuis sa publication le 02/09/2019 à 15:25:51 (longueur : 3279 caractères)
En France, 8,3 millions d'adultes, parfois eux-mêmes âgés et à la retraite, d'autres actifs et chargés de famille, ont des proches fragilisés par l'âge, la maladie ou le handicap à leur charge, on les désigne par aidants familiaux, peu importe la cause de leur engagement.
Traditionnellement, on représente l'aide familiale comme une situation subie, ce qu'elle est par moments, pour quelques-uns, alors que pour une grande majorité des aidants, il s'agit d'un choix, voire d'une fragilité consentie, selon une enquête nationale BVA de 2010, aider procède ainsi d'une démarche éthique échappant à la morale, plaçant à la liberté de décider avant le devoir, le tout éloigné du classique bénévolat.
La perception des aidants est révélatrice une profonde mutation dans l'opinion, qui justifie une reconnaissance officielle, sous la forme d'un statut selon certains, leur reconnaissant des droits, notamment à la formation, pour trouver leur traduction dans de nouvelles formes d'engagements, pour s'inscrire dans la vie d'aujourd'hui.
Cependant, dans le contexte actuel, légiférer et donc rigidifier serait sans doute une (vous en avez lu 34%, il reste à lire 66%, de cet article.)
…
Cet article est réservée aux abonnés à RiskAssur-hebdo Privilège
Vous êtes déjà abonné, pour vous identifier, cliquez ici