Ne gaspillons pas les antibiotiques actifs qui nous protègent contre les bactéries mortelles Article lu 14209 fois, depuis sa publication le 02/09/2011 à 09:04:31 (longueur : 2167 caractères)
Depuis la découverte vers 1928 des propriétés insoupçonnées de la pénicilline par Alexander Fleming, utilisée massivement à partir de 1942 par les armées alliées pour lutter contre les bactéries en période de guerre et surtout depuis sa mise à la disposition des populations civiles, elle est devenu le médicament miracle, malheureusement utilisé à tout propos.
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Progressivement les bactéries sont devenues résistantes à la pénicilline, ce qui a obligé les laboratoires à développer des antibiotiques de plus en plus puissant pour lutter contre le développement de la résistance des bactéries.
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C’est aujourd’hui un réel problème pour des praticiens placés face à une infection massive par staphylocoques dorés, qui ne réagissent à aucun traitement disponible et qu’il faut arriver à combattre à tout prix.
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Cette problématique se pose à propos d’une souche de klebsiella importée de Grèce résistante à tous les antibiotiques à disposition, soupçonnée dans un premier temps d’avoir provoqué la mort de cinq patients opérés à l’hôpital de Massy dans l’Essonne.
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Cependant, il s’est avéré rapidement que ces patients, bien que infectés par cette bactérie, sont morts de la pathologie dont ils souffraient, en arrivant à l’hôpital.
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Il n’en demeure pas moins que cette bactérie, résistante aux antibiotiques connus, semble s’implanter chez nous.
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Les bactéries ne deviennent pas plus résistantes de génération en génération par une modification génétique. Ce sont les antibiotiques provoquent une sélection en tuant les bactéries les plus faibles. Restent les plus fortes qui se reproduisent et qui présentent une résistance plus importante.
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La seule solution est de mettre fin à l’utilisation débridée des antibiotiques, alors que nous sommes entrés dans une période à risque, face à l’apparition de bactéries extrêmement résistantes aux antibiotiques actuels et que très peu de nouveaux médicaments sont en cours d’élaboration pour arriver dans les dix prochaines années.
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Il faut que les prescripteurs en soient conscients et qu’ils aient la force de résister aux pressions de leurs patients pour obtenir des antibiotiques non justifiées par leur état.
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