Des progrès restent nécessaires dans la lutte contre les infections nosocomiales
Article lu 16318 fois, depuis sa publication le 02/05/2011 à 08:54:49 (longueur : 1241 caractères)
En matière de diminution du nombre d'infections nosocomiales contractées à l’hôpital, au sans large du terme, la France vient de loin, grâce à la politique de surveillance et d’hygiène entreprise depuis dix ans, mais des progrès restent faire car 4 200 patients en meurent chaque année, soit 2,8% des personnes décédées.
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On ne peut pas ignorer non plus les cas d’invalidité et les complications, parfois mortelles sur le déroulement des soins, imputables aux infections nosocomiales, bien plus nombreux que les cas de décès.
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Selon le Bulletin épidémiologique de l’Institut de veille sanitaire, 5% des patients hospitalisés développent, au moins, une infection nosocomiale contre 5 à 10% dans le reste de l’Europe.
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Près de 90% du personnel hospitalier utilise maintenant des solutions hydro alcooliques pour les mains, contre un peu moins d’un tiers en 2005 et que la surveillance dans les blocs opératoires a été renforcée.
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Or, selon les mêmes sources, toute surveillance n’a d’effet qu’à court terme, puis elle tend à s’arrêter avec une stabilité du taux, alors que de nouvelles bactéries, beaucoup plus résidantes aux traitements, apparaissent sans cesse.
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En conclusion, d’autres progrès, associés aux soins restent à accomplir.