Il n’est jamais trop tard pour se faire vacciner

En France, le nombre de personnes atteintes de rougeole a été multiplié par plus de 100 entre 2007 et 2010, passant de 44 cas à plus de 5 000 cas déclarés, dont 30% ont nécessité, selon les statistiques publiques une hospitalisation et cette véritable épidémie a engendré deux décès.
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En 2011, on a déjà enregistré, depuis le début de l’année, 5 000 nouveaux cas de rougeole.
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Cette augmentation est liée à une protection vaccinale insuffisante car, pour ce qui est de la rougeole, il faudrait que 95% de la population soit protégée.
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Pour les adultes non vaccinés, il n’est pas encore trop tard, jusqu’à 30 ans.
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Rappelons que pour les jeunes enfants, la vaccination contre la rougeole est recommandée dès 12 mois pour la première dose et avant 24 mois pour la seconde.
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D’une manière générale, le vaccin est le point clé de la prévention sanitaire contre les maladies infectieuse et chaque année, pendant une semaine, la vaccination fait l’objet de nombreux évènements à travers l’Europe.
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En 2011, toutes les régions françaises se sont associées à cette manifestation, dans le cadre de La semaine européenne de la vaccination, organisée par 47 pays de la région européenne de l’Organisation mondiale de la santé, OMS, semaine qui s'est terminé cette année le lundi 2 mai, toutefois la possibilité de s’informer et de se faire vacciner ne s’arrête pas à cette date.
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Or, actuellement, des épidémies resurgissent dans tous les pays européens, avec une nette augmentation des cas de rougeole, comme en France, imputable à l’insuffisance, comme déjà dit, de la couverture vaccinale.
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Les injections vaccinales réduisent considérablement le nombre de cas et de décès liés à des maladies infectieuses, en permettant d’éradiquer certaines d’entre elles, comme la variole, éradiquée dans le monde entier.
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De même en France, on ne recense plus aucun nouveau cas de poliomyélite, qui pourrait être la prochaine maladie éradiquée dans le monde.
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Il reste à parfaire la vaccination contre les formes graves de tuberculose chez les jeunes enfants et contre la méningite chez les nourrissons.
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Aujourd’hui, des vaccins sont proposés contre les papillomavirus, à l'origine de cancer du col de l’utérus.
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Le Comité technique des vaccinations, le CTV publie chaque année un calendrier vaccinal disponible chez les professionnels de santé, qui évolue selon les épidémies en cours, signalées par l’OMS, en indiquant la disponibilité de nouveaux vaccins.