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Le recours aux produits phytosanitaire a reculé en France

Le recours aux produits phytosanitaire a reculé en France

Article lu 8745 fois, depuis sa publication le 02/02/2017 à 08:04:53 (longueur : 3265 caractères)


Alors que la France est l'un des plus gros consommateurs d'insecticides, de fongicides et d'herbicides, autrement dit de produits phytosanitaires, en Europe, sa consommation a connu un léger recul entre 2014 et 2015, sans que l'on puisse dire s'il s'agit d'un renversement de tendance où d'une situation conjoncturelle, il faudra attendre les données de 2016 pour y voir plus clair.

Selon les données qui viennent d'être communiquées par le ministre de l'agriculture, Stéphane le Foll, le nombre des doses unités, NODU de produits phytopharmaceutiques, qui donne la mesure de l'intensité du recours aux pesticides a diminué de 2,7 % en 2015, par rapport à 2014, pour les usages agricoles.

Ce constat semble encourageant, mais le ministre reste lui-même prudent, évoquant une inversion de courbe, qu'il s'agit de poursuivre et de conforter.

Le repli observé en 2015, intervient après une année 2014 où l'emploi des pesticides avait bondi de 9,4 % et le score de 2015 se classer en réalité au deuxième plus haut niveau depuis qu'a été mis en place un indicateur de suivi dont il ressort qu'en sept ans, l'emploi de ces produits a progressé de 20 %, ce qui est la réalité.

Il est impossible de savoir si le fléchissement de 2015 est dû à un comportement plus écologique des agriculteurs ou s'il tient surtout à une météorologie plus favorable, ce que tout laisse à croire.

De plus les données fournies sont parcellaires car elles n'indiquent pas les volumes de pesticides utilisant des molécules suspectées d'être cancérogènes pour la reproduction humaine.

De plus, l'indicateur NODU intègre seulement l'épandage de produits phytosanitaires et non pas l'enrobage des semences ou le traitement des sols, deux techniques de plus en plus utilisées.

Les chiffres les concernant ne seront disponibles que dans quelques semaines.

Quoi qu'il en soit, on reste très loin de l'objectif du plan gouvernemental Ecophyto lancé en 2008 dans la foulée du Grenelle de l'environnement qui visait à diviser par deux le recours aux pesticides d'ici 2018.

La cible apparaissant hors de portée, une nouvelle feuille de route a été défini dans le cadre d'un plan Ecophyto 2.

Il conserve le même objectif, la division par deux mais en le reportant de 2018 à 2025, avec comme palier intermédiaire, une réduction de 25 % en 2020.

On reproche à l'agriculture française de ne pas encore avoir pris le tournant de systèmes de production intégrés et biologiques, seuls à même de réduire vraiment l'usage de produits de synthèse dont on connaît les dangers pour la santé et l'environnement.

Cependant, la démonstration est faite selon le directeur de l'association Générations Futures que l'on peut produire autrement, pour preuve le réseau de fermes pilotes Dephy, mis en place en 2010 par le plan Ecophyto pour expérimenter des techniques économiques en produits phytopharmaceutiques.

En cinq ans, ces établissements, actuellement au nombre de 2 900 ont réussi à réduire la fréquence des traitements de 11 % pour les grandes cultures, de 12 % pour la viticulture ou encore de 33 % en horticulture et ce sans impact sur la productivité, ni sur les marges d'exploitation, mais sans réussir à les éliminer totalement, faute d'autres solutions.



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