2011 : L’année la plus chaude du siècle s’est terminée sans canicule
Article lu 19307 fois, depuis sa publication le 02/01/2012 à 09:24:49 (longueur : 2269 caractères)
Selon Météo France, l’année 2011 qui vient de se terminer, a été l’année la plus chaude en France depuis le début du 20éme siècle, avec des températures moyennes à l’échelle nationale de 13,6 degrés, supérieures de 1,5 degré à la normale.
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Le précédant record de chaleur a été établi en 2003, avec des températures moyennes supérieures seulement de 1,3 degré à la normale, ce qui représente un écart de 0,2 degré en moins, par rapport au record enregistré en à 2011.
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Cependant, en 2003 s’est produit une canicule sans précédente, de triste mémoire, avec le recensement de plus de 15 000 morts, qui a tiré vers le haut la température moyenne de l’année.
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Au cours de l’année qui vient de se terminer, après un hiver plutôt rigoureux, le printemps 2011 a été exceptionnellement chaud, avec des températures dépassant en moyenne de 4 degrés les normales saisonnières, principalement en avril, puis l’automne et le début de l’hiver ont doux, particulièrement les mois de novembre et de décembre, le plus chaud que la France ait connu depuis 1900.
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Par contre, alors que l’on craignait une nouvelle canicule en juillet dernier, voire en août et que toutes les dispositions avaient été prises par les pouvoirs publics pour venir en aide, fort de l’expérience malheureuse de 2003, aux personnes les plus fragiles, le mois de juillet a été étonnamment frais , avec un déficit de chaleur 1,3 degré par rapport à la normale, de nature à perturber l’économie des vacances dans de nombreuses régions.
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Or, malgré ce répit, la hausse moyenne de la température s’est poursuivie, ce qui augure mal de ce qui pourrait se passer au cours des années à venir.
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Nous assistons incontestablement aux conséquences du dérèglement climatique qui a eu, une fois de plus, de graves conséquences sur la pluviométrie en France, avec un déficit des précipitations de l’ordre de 20% à l’échelle du pays, alors que les nappes phréatiques, en baises constante depuis plusieurs années, avaient atteints des niveaux bas inquiétants l’automne dernier.
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Depuis, les pluies diluviennes du mois de novembre ont provoqué d’importantes inondations dans le midi de la France, tout en permettant de recharger un peu partout les nappes phréatiques, au moment où la pénurie d’eau devenait inquiétante.