Rien n’endigue la surconsommation des antibiotiques

La découverte fortuite de la pénicilline par Alexander Fleming en 1928 a permis de sauver depuis des millions d’être humains.
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La pénicilline qui était le premier antibiotique, une molécule chimique qui tue spécifiquement les bactéries, a été employée rapidement à tort et à travers, notamment pour soigner des infections non bactériennes, ce qui a rendu les microbes résistants d’abord à la pénicilline, puis aux nouveaux antibiotiques aux spectres de plus en plus large découverts au fur et à mesure que les précédant devenaient inefficace.
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Aujourd’hui, des personnes meurent à cause de bactéries super résistantes que plus aucun antibiotique n’arrive à combattre, car on arrive, semble-t-il au bout du rouleau.
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Au sein de l’Union européenne, on estime qu’au moins 25 000 patients décèdent chaque année d’une infection due à l’une des …
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…La France reste le troisième gros consommateur européen d’antibiotiques selon un rapport du Conseil d’analyse stratégique, qui estime que dans 40% des cas à l’hôpital et dans 60% des cas en ville, des antibiotiques sont inutilement prescrits contre des virus, en cas d’angine par exemple.
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Ce constat laisse perplexe, car on a du mal à imaginer que les médecins ne savent pas faire la différence entre une affection microbienne et une affection virale et qu’ils ignorent que les antibiotiques n’agissent pas contre les virus.
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Par contre, il faut croire qu’ils ne résistent pas à la demande de leurs patients, qui exigent la prescription d’un antibiotique et qu’ils finissent par céder, pour ne pas les mécontenter.

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