Des ours sans frontières pour repeupler les Pyrénées, lâchés en Espagne

La chaîne des Pyrénées, qui forme la frontière entre la France et l’Espagne est infranchissable à pied, pour l’homme, sauf à emprunter les anciens chemins des contrebandiers, mais elle ne l’est pas aux animaux sauvages, comme les ours, qui ont leurs passages privilégiés.

Pour les connaisseurs de la nature, l’ours ne connaît pas les frontières et un ours lâché en Espagne ne se priverait pas de passer côté français de Pyrénées, si bon lui semble, surtout s’il est lâché, dans le Val d’Aran, la vallée où la Garonne prend sa source et qui est tournée vers la France.

Selon les spécialistes la chance qu’un ours mâle, lâché en Espagne se déplace vers la France est grande, pour aller chercher les femelles là où elles se trouvent, soit de l’autre côté de la montagne, chez nous.

Ceci étant, les adversaires de l’ours, qui ne veulent pas entendre parler de nouvelles introductions dans les Pyrénées côté France, risquent d’être pris de court par un lâcher en Espagne.

Il se trouve que les autorités de Catalogne, la Generalitat a approuvé un projet qui prévoit le lâcher d’un ours mâle, venu de Slovénie, au printemps 2015.

Le coût de ce projet, chiffré à 2,4 millions d’euros, serait financé à hauteur de 1,8 million d’euros par la Commission européenne.

Ainsi, la Catalogne mettrait en exécution un projet maintenu en suspens par le gouvernement français depuis des années, devant la farouche opposition d’une partie de la population du pays.

Alors que la population des ours, qui menaçait de disparaître dans les années 1990 n’a été sauvée que grâce à des lâchers d’ours slovènes, dont les deniers datent de 2005 et 2006, qui (vous en avez lu 66%, il reste à lire 34%, de cet article.)

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