Dans le cadre de la réforme des retraites la capitalisation ne peut être que complémentaire

Un évènement secondaire, la remise de la Légion d'honneur à un ancien haut fonctionnaire, qui dirige aujourd'hui la branche française d'un groupe financier américain important, à laisser penser que la réforme des retraites ouvre la voie à la capitalisation, alors qu'il est impossible de substituer à la retraite par répartition, en place en France depuis 1946, un régime par capitalisation, sans annuler tous les droits, ce n'est donc pas la fin des régimes de retraite par répartition avancée hâtivement par ceux qui le souhaitent ou qui ni connaissent rien.

Dans le système de retraite par répartition, fondé sur la solidarité entre les générations, les pensions des retraités sont financées par les cotisations prélevées sur les revenus des actifs, au même moment.

Au moment de la mise en place du régime de base du secteur privé, il y avait quatre actifs pour un retraité, or depuis ce rapport a chuté progressivement à 1,7 actif pour un retraité, d'où le problème de financement, tel que nous le connaissons actuellement.

Dans un système par capitalisation, en revanche, c'est le capital accumulé par chaque participant qui finance directement sa future retraite, seule la gestion de leur épargne est collective.

La réforme des retraites voulue et annoncée par (vous en avez lu 21%, il reste à lire 79%, de cet article.)

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