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Les gisements d’hydrocarbures même épuisés continuent à polluer l’atmosphère

Les gisements d'hydrocarbures même épuisés continuent à polluer l'atmosphère

Article lu 11039 fois, depuis sa publication le 19/12/2016 à 07:57:26 (longueur : 3363 caractères)


Il s'avère que les gisements d'hydrocarbures, une fois épuisés laissent filtrer, à travers des leurs puits abandonnés d'importantes quantités de gaz à effet de serre.

Selon une étude des chercheurs de l'université de Stanford de Californie effectuée en Pennsylvanie, qui compte entre 470 000 et 750 000 puits de pétrole et de gaz abandonnés, laissant filtrer du méthane, au point de rehaussent de 8 à 6 % les émissions de méthane de l'Etat, un gaz à effet de serre ultra-puissant et généralement non inclus dans les inventaires.

Les chercheurs qui ont publié les résultats de leurs travaux dans la revue Proceedings of the National Académie of Science ont choisi la Pennsylvanie parce que l'on y exploite depuis 150 ans des richesses minières, charbon pétrole et gaz, ce qui y a laissé de nombreux trous dans la croûte terrestre.

Les auteurs de l'étude ont passé en revue toutes les données historiques disponibles afin d'être en mesure de donner un chiffre des forages épuises avec le temps, pour aboutir à cette fourchette comprise entre 470 000 et 750 000 puits abandonnés.

Ils sont arrivés à une première conclusion relative à la durée des émissions qui persistent pendant de nombreuses années et probablement des décennies.

En extrapolant les résultats de leurs mesures, à l'ensemble de la Pennsylvanie, ce sont quelque 40 000 à 70 000 tonnes de méthane et d'autres gaz qui pourraient ainsi partir dans l'atmosphère chaque année, ce qui représente, en termes d'effet réchauffant, mesuré à l'horizon de vingt ans, l'équivalent de 1,2 à 5,7 millions de tonnes de CO2.

Ils arrivent à la conclusion que ces gisements anciens et épuisés restent une importante source de pollution atmosphérique en émettant principalement du méthane, ce qui, ils le reconnaissent, n'est pas une surprise pour eux.

Ils rappellent par ailleurs qu'à travers l'ensemble des Etats-Unis, le nombre de puits de pétrole et de gaz abandonnés est estimé à plus de 3 millions et ce nombre continuera à augmenter dans le futur.

En 1895, le nombre de forages pétroliers avait culminé à environ 6 000 par an pour une production de 32 millions de barils, alors que cent ans plus tard, il faut forer six fois plus de puits pour une même production et qui seront, une fois épuisé autant des sources d'émission de gaz à effet de serre.

Plus récemment, un vif débat d'experts s'est ouvert sur les fuites de méthane sur les sites de production, de traitement et de stockage de gaz issu des schistes.

Pour les industriels du secteur, le taux de fuite n'excède pas 1 % en moyenne du gaz produit, alors que les chercheurs universitaires avancent de chiffres jusqu'à dix fois supérieurs.

Ces discussions interviennent, après une décennie de quasi-stagnation des émissions de méthane, au moment où l'on constate que le niveau mondial de la concentration de méthane dans l'atmosphère augmente rapidement et que les Etats-Unis sont une source importante de cette pollution.

En identifiant les gros émetteurs de méthane, les chercheurs rendent théoriquement possible de meilleures stratégies pour atténuer cette contribution au réchauffement atmosphérique mais comme ils ne proposent pas de solution, au point de se demander s'il y a réellement de moyens réalistes d'arrêter les fuites de méthane de ces gisements épuisés, avant de rechercher les exploitants.



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