Le Festival de la BD d'Angoulême est victime de son succès

Le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, rendez-vous majeur du neuvième art, connaît une édition sous tension. Habituellement célébré pour son dynamisme culturel, ses expositions prestigieuses et l'effervescence qui envahit la ville, l'événement se retrouve aujourd'hui au cœur d'une crise profonde qui oppose maisons d'édition et organisateurs.

Chaque année, le FIBD attire près de six mille professionnels venus du monde entier. Plus de vingt lieux sont mobilisés pour accueillir les visiteurs : espaces thématiques, pôle jeunesse, Espace éditeur, Espace Manga, spectacles dessinés, expositions, rencontres, séances de dédicaces, sans oublier une programmation chrétienne à la cathédrale Saint Pierre et à l'église Saint Martial. Cette pluralité fait la richesse d'un festival qui transforme Angoulême en véritable capitale mondiale de la bande dessinée. Une fois les festivaliers repartis, la ville retrouve son calme, mais l'impact culturel et économique demeure.

L'édition 2026 est (vous en avez lu 23%, il reste à lire 77%, de cet article.)

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