Pour l’analyse des enregistreurs de vol du Rio-Paris, tout se passe plus vite qu’annoncé

Après avoir parlé d’un temps d’analyse des enregistreurs de plusieurs mois, en même temps que le BEA annonce la publication d’un rapport d’étape pour le mois de juillet, Airbus Industrie a pu écrire aux compagnies aériennes exploitant des A 330, qu’il n’y a pas de mesures à prendre les concernant.
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Plus concrètement, l'avionneur a indiqué, dans un « Accident Information Télex », transmis à ses clients qu’il n’a pas de recommandations immédiates à faire aux exploitants de l’A330.
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On peut en déduire, sous réserve de confirmation, que l’appareil lui-même est pour lui hors de cause dans cet accident qui a conté la vie, le 1er juin 2009 à ses 228 occupants.
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L’affaire n’est pas close pour autant, car il ne faut pas oublier qu’Airbus et Air France ont été mis en examen pour homicide involontaire et qu’il reste à trouver les causes de l’accident.
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La mise hors cause de l’avion, si elle se confirme, orientera les recherches en direction d’Air France, responsable de son personnel, à la recherche des erreurs de navigation qui ont pu être commises, alors qu’il est toujours délicat d’impliquer la responsabilité des navigants dans un accident qui leur a conté la vie.
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Il faut aussi se pencher sur le plan de vol et sur les informations reçues par l’équipage concernant l’évolution des conditions atmosphériques, très défavorables, croit-on savoir.
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Quoi qu’il en soit, rien de définitif ne peut être dit, avant l’exploitation totale des enregistrements et leur interprétation par le BEA.