Le PDG de Total prévoit un jour prochain le super à 2 euros le litre
Article lu 13806 fois, depuis sa publication le 18/07/2011 à 08:54:03 (longueur : 2043 caractères)
Le ministre de l’économie, nouvellement nommé, François Baroin a fait venir le PDG de Total, Christophe de Margerie à Bercy, pour lui faire part de la préoccupation du gouvernement devant la hausse continue des prix des carburants à la pompe.
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Christophe de Margerie vient d’annoncer la répercutions sur les prix à la pompe d’une nouvelle hausse du brut, après avoir prédit, il y a quelques semaines, l'essence à 2 euros le litre, dont on s’approche doucement.
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Les grands groupes pétroliers, dont Total fait partie, sont présents sur toute la chaîne de production et de commercialisation des hydrocarbures, à commencer par l’exploitation des gisements, le transport, le raffinage et la distribution.
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Ils interviennent de ce fait, à tous les stades dans la formation des prix de vente aux consommateurs, avec la possibilité d’ajuster l’offre à la demande pour éviter, si la demande baisse, l’écroulement des prix.
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Ils peuvent, à la limite retarder l’arrivée de gros tankers, en route avec leur chargement de brut.
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Cependant, il faut dire à leur décharge que les pays producteurs, du sous-sol desquels ils extraient les hydrocarbures, instruits par l’importance des taxes prélevées sur les produits finis dans les pays consommateurs, prélèvent en amont des taxes qui interviennent, dans la formation des prix.
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Cependant, les profits réalisés par les groupes pétroliers, où Total petit parmi les grands réalise plus de 10 milliards d’euros par an, dénote les marges confortable sur l’activité production.
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Face à ce profit, Bercy devrait se frotter les mains mais, les choses étant ce qu’elles sont, Total ne paye pratiquement pas d’impôt sur les sociétés en France.
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Les activités de raffinage et de distribution ne dégagent pas de profits taxables et ses activités d’exploration et de production bénéficient de dispositions fiscales particulières, datant de l’époque où l’objectif du gouvernement était d’assurer l’indépendance pétrolière, principalement au travers du groupe pétrolier national ELF, absorbé depuis par Total.