Nouvelle mise en garde contre le bronzage artificiel
Article lu 10790 fois, depuis sa publication le 18/05/2012 à 09:05:11 (longueur : 2224 caractères)
En prévision de la Journée nationale de dépistage des cancers de la peau, qui se tiendra le 24 mai prochain, le docteur Claudine Blanchet-Bardon, vice-présidente du Syndicat national de dermatologie affirme que
« Le soleil en boîte n’a aucune vertu et qu’il n’y a pas de bronzage artificiel qui soit plus responsable qu’un autres ».
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En ligne de mire, le risque accru de cancer de la peau pour ceux qui s’exposent trop souvent aux UV mais aussi au soleil en général.
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Il faut savoir que c’est un cancer mortel et, qu’une fois opéré, ce qui parait être facile du fait de son accessibilité, il revient toujours, à brèves échéances.
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Alors que tous et toutes, les hommes comme les femmes pensent qu'être bronzé fait partie de la « modernité » il n’y a pas d’autres solutions que de tenter de les protéger, au besoin malgré eux, contre le risque de cancer.
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Un décret préparé par le précédent gouvernement n’a pas eu le temps d’être été publié, mais il devrait l’être prochainement.
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Il a pour but d’interdire les offres promotionnelles du type « trois séances pour le prix de deux » une formule qui a le vent en poupe, mais aussi les forfaits illimités, qui vont également à l’encontre de la recommandation de limiter le recours aux UV et d’obliger les professionnels, s’il voit le jour, à modifier leur communication.
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Ce décret, dont la Direction générale de la santé souhaite la publication, plafonne aussi la puissance des lampes à bronzer.
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Les représentants du Syndicat national des professionnels du bronzage en cabine, qui exploitent entre 9 000 et 12 000 cabines se sont engagés, à l’occasion d’une rencontre avec à la Commission de sécurité des consommateurs, sur la voie du bronzage responsable.
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Ils pourront afficher le label « Centre agrée » s’ils acceptent de devenir des acteurs de la prévention solaire en avertissant les gens qu’il faut faire des UV de façon modérée.
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Ils remettront aux clients un fascicule « Diagnostic solaire » ce qui permettra à chacun de savoir s’il a dépassé ou non la dose dangereuse pour santé et s’il doit consulter, le cas échant, un dermatologue.
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La lecture de ce fascicule, s’il est pris au sérieux, risque de rassurer les uns et d’inquiéter les autres.