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La preuve négative existe nous en avons la preuve

Article lu 21396 fois, depuis sa publication le 18/05/2012 à 08:47:26 (longueur : 3980 caractères)


On dit communément, et en principe non sans raison, qu’exiger une preuve négative est diabolique, car elle est impossible à apporter.
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Comment prouver que tel fait n’a pas eu lieu, que telle installation ou activité ne présente pas de de risque.
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Qui croire ?
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Il en est ainsi, par exemple, des dangers des ondes émises par les antennes relais pour ceux qui demeurent à proximité et par les portables pour leurs utilisateurs eux-mêmes.
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Ainsi régulièrement des associations obtiennent le démontage d’une antenne relais, placé trop près d’une école, sur la base de normes que personne ne peut justifier mais faute pour l’exploitant, d’apporter la preuve de son innocuité.
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Il s’agit d’une présomption de risques, fondée sur le principe de précaution inscrit dans la Constitution, mais pas d’un risque avéré.
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La question reste sans réponse malgré de nombreuses études scientifiques, dont aucune n’est concluante.
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Même la très officielle Organisation mondiale de la sante, l’OMS, qui ne manque pas de moyens, n’a pas pu voulu s’aventurer sur ce terrain et a botté en touche .
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Dans l’obligation de se prononcer, elle s’est contentée d’affirmer, après avoir analysé les études les plus approfondies, que les ondes émises dans le cadre de la téléphonie mobile « peuvent être cancérigènes », ce qui ne prouve rien.
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Nous avons eu l’occasion de traiter ce sujet à plusieurs reprises dans RiskAssur et plus récemment dans un article intitulé « De la difficulté d’apporter une preuve négative » publié le 25 octobre dernier.
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Nous avons préféré parler de « difficultés » et non pas « d’impossibilité » d’apporter une preuve négative, car on ne sait jamais.
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Nous avons eu raison d’être prudent, car un fidèle lecteur vient de nous relater, preuves à l’appui, des circonstances qui lui ont permis d’obtenir une preuve négative, à laquelle il ne s’attendait pas !
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Notre lecteur et sa femme, propriétaire d’un appartement dans un immeuble dit « bourgeois » en copropriété à Paris, dont la construction remonte à la fin des années soixante dix, sont en mauvais termes depuis quelques années avec le couple de gardiens.
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Ainsi, ils se voient reprochés d'être à l’origine, lui et son épouse, de tous les désagréments qui peuvent se produire dans l’immeuble comportant quelques 70 appartements, sans qu’ils puissent prouver qu’ils n’y sont pour rien.

Les gardiens ont l’oreille, pour services rendus de certains copropriétaires et membres du conseil syndical et du syndic qui, sans doute par intérêt bien compris, hurle avec les loups.
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Il se trouve que pendant de longs mois, les occupants de l’immeuble étaient incommodés par des odeurs de canalisation, attribués au chat de notre lecteur, un chat castré, qu’il suffit d’approcher pour le mettre hors cause.
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L’un des copropriétaires, a même identifié l’appartement, comme étant à l’origine des odeurs, en se trompant de porte !
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A l’occasion de travaux dans l’immeuble, le syndic a constaté l’existence d’une canalisation devenue poreuses et situer du côté opposé à celui de notre lecteur.
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Le remplacement de la section poreuse intervenue depuis, a mis fin aux odeurs, mais pas à l’accusation portée à l’encontre de notre lecteur, de sa femme et de leur chat.
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Sur dénonciation du syndic, il a reçu un avis de passage d’un inspecteur de la salubrité de la Mairie de Paris « à l’effet de statuer sur les désordres affectant son logement » et « pour faire cesser les désordres ou insalubrités par l’engagement des procédures adéquates ».
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Suite au passage de l’inspecteur de la salubrité, le service technique de l’habitat de la Maire de Paris lui a écrit :
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« Que la visite de contrôle effectuée dans votre logement, n’a révélé aucun désordre justifiant l’engagement d’une procédure administrative »
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Indépendamment du fait que cette action, incongrue, a permis d’obtenir une preuve négative, elle méritait d’être contée pour son côté anecdotique et caractéristique de notre époque.



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