Il faut gérer la pénurie d’eau

La sécheresse fait partie des évènements naturels devant laquelle la science de l’homme est impuissante cependant, contrairement aux autres catastrophes ou calamités, elle n’arrive pas brutalement, elle s’installe, avec des signes avant coureurs, progressivement.
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Aux dernières nouvelles la pénurie d’eau touche à ce jour 27 départements, soit plus d’un quart du territoire national et concerne, comme d’habitude, principalement l’agriculture, la première consommatrice d’eau du pays, avec le risque de s’étendre de plus en plus.
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Les zones les plus affectées sont actuellement la région Poitou-Charentes et la moitié ouest du pays, de la Loire-Atlantique au Gers.
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Les mesures prises consistent à limiter les prélèvements agricoles, voire à mettre en vigueur des interdictions arrosage des espaces vertes et le remplissage des piscines, et notons à cet égard que la France vient en second rang, derrières les Etats-Unis, pour ce qui concerne l’installation de ces dernières.
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Des mesures restrictives sont également prises dans d’autres régions victimes de la sécheresse qui, d’une certaine manière sévit, plus ou moins, partout.
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Les instances gouvernementales en suivant de près l’évolution, car cette situation pourrait durer encore quelques semaines, ou même quelques mois, en raison d’un front de haute pression atmosphériques très persistance, annoncée par l’Organisation mondiale de la météorologie.
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Des inquiétudes existent pour le refroidissement de certaines centrales nucléaires, tributaires du niveau de cours d’eau et qui devraient être arrêtées, pour des raisons de sécurité, s’il devenait insuffisant.
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Face à de mauvais souvenirs, la sécheresse de 1976 qui a conduit le gouvernement à accorder une aide significative au monde agricole, financée par un « impôt sécheresse » la ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet a déclaré, sans en écarter formellement la possibilité, qu'un impôt sécheresse n’était pas à l’ordre du jour.
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Il faut croire qu’elle y pense.