Assurer sa voiture dans les meilleures conditions
Article lu 6232 fois, depuis sa publication le 18/03/2020 à 07:52:28 (longueur : 2232 caractères)
L'assurance est perçue par la plupart des ménages comme une obligation, une sorte d'impôts privé, dont on ne sait pas vraiment à quoi cela sert.
Normalement, ça ne sert à rien, on paye régulièrement, tous les ans sa cotisation, sa prime d'assurance (ou bien on peut l'échelonner, tous les mois, tous les trimestres ou même 2 fois par an). Effectivement, si on n'a jamais de sinistre, mais cela est rare, on a payé toute sa vie … pour rien. Il ne faut oublier que les primes d'assurances ne sont pas trop cher, car les risques sont mutualisés, un système solidaire sur l'ensemble des assurés.
Le jour où l'on a un sinistre, on est content d'être assuré. Si on est responsable que le tiers, l'autre conducteur, soit indemnisé sans que l'on ait un centime à sortir de sa poche (surtout, si par malheur c'était sinistre corporel).
Si on est un conducteur malchanceux, qui a souvent des accrochages, là en plus de considérer que c'est une dépense obligatoire, on va avoir du mal à trouver un assureur et à un tarif correct.
Mais, impossible de rouler sans le sésame, la vignette verte à apposer sur son pare-brise (et le récépissé qui va avec), l'idéal même en étant un conducteur malussé ou résilié est de trouver une assurance auto en ligne immediate.
Généralement, les assureurs veulent ce que l'on nomme de « bons risques », c'est-à-dire des assurés qui n'ont jamais de sinistres, même pas de sinistre non responsable. Des assureurs peuvent, à titre conservatoire, résilier un contrat d'un assuré ayant eu plusieurs sinistres en peu de temps, même non responsable. La gestion d'un sinistre cela prend du temps.
Sans parler des conducteurs, malussés, qui ont eu, de fait, des sinistres dont ils sont responsables. Même si le malus augmenté mécaniquement la prime, alors que le bonus la baisse, les assureurs n'aiment pas ce type de risque. La surprime n'étant pas une fin en soi pour les assureurs.
C'est pour cela qu'il peut être intéressant, voir nécessaire de passer par un courtier, un assureur spécialisé dans les « mauvais » risques, qui ne sont pas de mauvais payeur, ni parfois de mauvais conducteurs, mais des conducteurs qui n'ont pas de chance.