Amélioration plus que dégradation du risque sectoriel dans le Monde Article lu 16345 fois, depuis sa publication le 18/03/2014 à 14:03:27 (longueur : 4971 caractères)
Dans sa dernière étude sur les secteurs internationaux, intitulée « Tout vient à point à qui sait attendre », l'assureur-crédit Euler Hermes indique que les risques sectoriels sont à l'échelle mondiale mieux orientés depuis mi-2013, même si la reprise économique attendue en 2014-2015 devrait être trop modérée et hétérogène pour profiter pleinement à une majorité de secteurs.
Remarquons que Euler Hermes assure le suivi des risques de 17 secteurs dans 72 pays, représentant 95 % du PIB mondial, ce qui lui permet une vision globale pratiquement exhaustive.
Ludovic Subran, Chef économiste d'Euler Hermes, explique « Il faudra un certain temps pour observer un impact sensible de la croissance économique mondiale sur les résultats nets des entreprises de toute taille, tous secteurs confondus, notamment dans une Europe encore fragile. Dans de nombreux secteurs, nous n'anticipons pas d'accélération de la reprise en 2014. »
Actuellement, dans 9 cas sur 10, les risques sectoriels par pays demeurent aux mêmes niveaux qu'en 2013.
Globalement, pour 2014, pour 49 % des risques sectoriels, il s'agit d'un risque modéré, et pour 25 %, d'un risque significatif ou élevé.
A contrario, seulement 25% des secteurs présentent des fondamentaux ou des perspectives suffisamment solides pour commencer 2014 avec un niveau de risque faible.
En termes de secteur d'activité, Euler Hermes constate qu'au niveau mondial - le textile, la construction et le transport aérien ont entamé 2014 avec les niveaux de risque les plus élevés, tandis que la chimie, la pharmacie et l'industrie alimentaire conservent les profils de risque les plus favorables.
Sur le plan régional, l'Asie-Pacifique continue d'afficher le niveau de risque le plus faible en 2014, tandis que l'Europe de l'Ouest conserve le niveau de risque le plus élevé.
Effectivement, la reprise en Europe est trop limitée pour que ses effets correctifs s'étendent rapidement à l'ensemble des secteurs. Par ailleurs, de nombreuses entreprises européennes continuent de rencontrer de grandes difficultés liées aux pressions concurrentielles et aux problèmes de financement. Ainsi, pour 2014, seulement 21 % des secteurs de l'Europe de l'Ouest et 26 % de ceux de l'Europe centrale et de l'Est affichent des niveaux de risque faibles.
L'assureur-crédit note une (vous en avez lu 47%, il reste à lire 53%, de cet article.)
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