Le réchauffement climatique compromet notre consommation de viande

La production mondiale de viande a plus que quintuplé entre 1950 et 2000, pour atteindre, cette année là 234 millions de tonnes.
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Elle se poursuit depuis cette date, du fait de l’accroissement du pouvoir d’achat dans les pays émergents, à un rythme soutenu, pour atteindre 280 millions de tonnes en 2008.
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La progression est spectaculaire dans les grands pays émergents tandis que la consommation recule dans les pays les plus pauvres.
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En 2002, la consommation annuelle était de 80 kg dans les pays développés et de 30 kg dans les pays en développement, pour une moyenne de 40 kg par habitant.
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Selon des projections de la FAO, l’Agence pour l’agriculture et l’alimentation des Nations unies, elle pourrait atteindre 470 millions de tonnes en 2050.
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Cependant, ce sont des besoins théoriques et rien ne dit qu’ils pourront être satisfaits.
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Pour ce qui en est de la France, qui fait partie des pays européens dont les habitants consomment le plus de viande, la consommation par habitant et par an est tombée de 104,3 kg en 1980 à 96 kg en 2007.
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En 2007, la viande bovine représentait 26,6 kg, en forte baisse sous la pression des prix tandis que la consommation de viande porcine a progressé de 33,8 kg à 34,7 kg.
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Sans nul doute, pour la même raison, la consommation de volaille est passée de 16,7 kg en 1980 à 24,4 kg en 2007.
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Le principal obstacle au développement de la consommation de viande et plus particulièrement de celle de la viande bovine tient au réchauffement climatique qui justifie une diminution de notre consommation.
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Il est établi par l’analyse des chercheurs que l’alimentation du bétail joue un rôle important dans le changement climatique.
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Elle met en cause la déforestation pour la culture des céréales consommées par le bétail et l’utilisation massive de pesticides, pour conclure à la nécessité de diminuer de 50%, d’ici 2050 la consommation de viande mondiale, pour éviter un désastre climatique.
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La question qui se pose est de savoir comment concilier cette recommandation avec les prévisions de progression de la consommation de viande du FAO, selon lesquelles un habitant de pays riches consommera 89 kg de viande en 2050 et un habitant de pays pauvres 37 kg.
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La solution suggérée réside dans une modification des modes de production qui pèsera sur les prix, ce qui permettre d’atteindre les on objectifs fixés.