Tourisme de masse en Europe : entre richesse économique et menace pour les sites patrimoniaux

Le tourisme de masse transforme les joyaux historiques et naturels de l'Europe en lieux saturés, posant des défis majeurs en matière de préservation, d'assurance et de gestion du risque. Venise, Barcelone, Dubrovnik, Paris ou Santorin n'échappent pas à cette pression touristique intense. Faut-il réglementer plus sévèrement l'accès à ces sites ? Le débat est ouvert.

Une attractivité qui ne faiblit pas

L'Europe, surnommée le "vieux continent", demeure la première destination touristique mondiale. Elle attire chaque année des centaines de millions de visiteurs fascinés par son patrimoine culturel, son art de vivre, ses paysages variés et ses monuments historiques. À cela s'ajoute une forme de tourisme "identitaire", où des visiteurs, notamment nord-américains, viennent explorer leurs racines européennes ou les traces laissées par leurs ancêtres lors des conflits mondiaux.

Mais cet engouement devient problématique. Selon l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), l'Europe a accueilli près de (vous en avez lu 18%, il reste à lire 82%, de cet article.)

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