Un Belge sur Quatre téléphone au volant avec le GSM en main

Le GSM est le symbole par excellence de la disponibilité partout et à chaque instant, y compris en voiture, ce qui n’est pas sans conséquences sur la sécurité et les belges ont les mêmes comportements que les français au volant.
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Plusieurs études montrent que les conducteurs téléphonant au volant courent de 2 à 9 fois plus de risques d'avoir un accident que leurs semblables qui ne le font pas. Les risques de l’utilisation du téléphone pendant la conduite automobile sont comparables à un taux d'alcool dans le sang de 0,8 %.
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C'est ainsi, qu'une nouvelle enquête de l’IBSR (Institut Belge pour la Sécurité Routière) fait ressortir que plus de la moitié des conducteurs belges ne peuvent s’empêcher d’utiliser leur GSM en conduisant.
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Cette enquête fait ressortir que l'usage du téléphone au volant est principalement le fait des 30/49 ans et surtout des hommes. 26 % des automobilistes déclarent téléphoner tous les jours au volant sans kit mains libres, plus grave 24% des personnes interrogées déclarent lire leurs SMS en conduisant et 16% en envoyer.
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Globalement, avec ou sans kit main libre, 53% des conducteurs téléphones quotidiennement en voiture (52% sont des hommes contre 43% des femmes).
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Seuls 29,5 % des personnes qui téléphonent au volant disposent d’un kit mains libres, qu’elles n’utilisent pas toujours d’ailleurs (seulement 61 % des détenteurs d’un kit en font systématiquement usage).
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18% des personnes interrogées indiquent décrocher toujours ou presque lorsque leur téléphone sonne en voiture. Par ailleurs, 26% déclarent ne jamais ou pratiquement jamais se ranger sur le côté lorsqu’elles reçoivent un appel en voiture. Toutefois, 28 % l’utilisent uniquement au feu rouge ou dans les embouteillages.
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Pratiquement tous les conducteurs belges (99%) savent que téléphoner en conduisant (sans kit main libre) est interdit, mais ils savent que le risque de se faire prendre est très faible (seulement 3%).
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"La conduite d'un véhicule exige une très forte concentration. La moindre seconde d'inattention peut se solder par un accident lourd de conséquences. Un conducteur ne peut, en effet, se concentrer sur deux tâches en même temps. Or l'attention consacrée à la personne qui se trouve au bout du fil l'emporte donc sur la conduite" déclare Etienne Schouppe, Secrétaire d’Etat à la Mobilité.
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C’est pourquoi Etienne Schouppe et l’IBSR lancent une nouvelle campagne, en Belgique, en partenariat avec l’association Parents d’Enfants Victimes de la Route (PEVR) et la compagnie d’assurances Mercator.
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Des études réalisées en Belgique font ressortir que les conducteurs réduisent brusquement leur vitesse lorsqu'ils reçoivent ou donnent un coup de téléphone, qu'ils adoptent un comportement dangereux, souvent la voiture suit une trajectoire déviante et peut même quitter sa bande de circulation, qu'ils oublient que les 4 panneaux routiers sur 10 et refusent la priorité dans 25% des cas. Leur temps de réaction est plus long et leur comportement inadéquat (par exemple, ils accélèrent au lieu de freiner pour éviter des piétons qui traversent).
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Comme en France, toute une éducation à faire !!!