Le niveau de nos réserves d’eau souterraine ne s’est pas amélioré
Article lu 15592 fois, depuis sa publication le 16/04/2012 à 08:37:12 (longueur : 2075 caractères)
La saison au cours de laquelle les nappes phréatiques peuvent se recharger est terminée, ce qui a permis au Bureau de recherche géologique et minier de dresser l’état de nos réserves pour les mois à venir.
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Ainsi, 89% des nappes recensées affichent un niveau inférieure à la normale, ce qui concerne la plus grande partie du bassin parisien, le secteur du Rhône et comme toujours les grandes zones aquifères du sud-ouest.
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En fait, 38 % affichent des niveaux en baisse, 45 % sont stables et 17 % seulement sont en hausse.
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C’est le résultat de plusieurs années de déficit pluviométriques, sur les causes duquel il faudra s’interroger, afin de pouvoir prendre, si nécessaire, des dispositions pout l’avenir.
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Les agriculteurs peuvent se tourner vers des cultures moins gourmandes en eau, jouer sur les systèmes d’arrosage et stocker de l’eau à cet effet, en s’inspirant de ce qui est pratiqué de longue date dans d’autres pays, moins favorisé que le notre.
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En France, nous n’avons pas de « mégapoles » à approvisionner et l’essentiel de notre consommation d’eau est consacrée à l’agriculture, qui puise dans les nappes phréatiques pour les besoins d’arrosages des cultures.
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Des restrictions sont régulièrement imposées aux autres usagers, qui s’imposent parfois plus de l’insuffisance des réseaux de distribution publique que d’un véritable manque d’eau, mais ça c’est un autre problème à régler au plan local.
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Les agriculteurs arrêtent de puiser dans les nappes phréatiques chaque fois que la pluviosité est suffisante pour l’arrosage de leurs cultures, et, à cet égard, les pluies qui sont tombées ces derniers jours ont soulagé les régions qui souffrent de sécheresse superficielle au niveau du sol, ce qui a permis de suspendre l’arrosage.
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Cependant, dans l’état actuel des connaissances les prévisions météorologiques sont faites pour cinq jours, sans garantie de fiabilité absolue et, au-delà, c’est l’incertain absolu qui plane.
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Alors que les agriculteurs attendaient la pluie, les industriels du tourisme et les vacanciers espèrent le beau temps.