Le débat national sur la transition énergétique piétine dès le départ

Précisons d’abord ce que l’on entend par transition énergétique, le passage d’un type d’économie basée sur des énergies qui s’épuisent, notamment les énergies fossiles et on y inclut le nucléaire, vers des énergies renouvelables, disponibles dans la nature, comme le solaire, l’éolien et la biomasse, le tout associé à une meilleure efficacité énergétique.
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C’est l’affaire du siècle et qu’il va de soi qu’elle fasse l’objet d’un débat nationale qui vient tout juste de démarrer en France et qui doit durer plusieurs mois.


Formé d’ONG, il se tient sous l’égide d’un comité de pilotage, composé de spécialistes des économies énergies et des énergies renouvelables, présenté par la ministre de l’Écologie, Delphine Batho.
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La veille du début du débat, les principales ONG qui y sont conviées ont publié un communiqué commun pour formuler des réserves sur la composition du comité de pilotage présenté par le gouvernement.
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Les ONG critiquent la non-représentation de la filière des énergies renouvelables et l’absence d’un expert en économie d’énergie ainsi que la présence de deux anciens dirigeants du nucléaire, d’Areva et du commissariat à l’énergie atomique.
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Les autres membres sont un ex-directeur de Greenpeace, un climatologue et la directrice de l’Institut du développement durable et des relations internationales.
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Après avoir été reçu par Delphine Batho, l’ONG Greenpeace a fait savoir qu’elle (vous en avez lu 53%, il reste à lire 47%, de cet article.)

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