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Selon les résultats définitifs publiés le 15 octobre 2025 par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), l'indice des prix à la consommation (IPC) a reculé de 1,0 % en septembre 2025 après une hausse de +0,4 % en août. Sur un an, les prix augmentent de 1,2 %, marquant une inflation modérée mais toujours présente. Ce mouvement traduit la poursuite du ralentissement amorcé depuis plusieurs mois, avec une baisse marquée dans les services et une stabilisation des prix de l'énergie.
Un repli mensuel alimenté par la baisse saisonnière des services
L'INSEE attribue principalement cette baisse des prix à la forte diminution des tarifs des services (-1,9 % après +0,2 % en août), en particulier dans les secteurs de l'hébergement et des transports. Les prix du transport aérien et ferroviaire ont chuté, respectivement de -3,7 % et -0,6 % sur un an, tandis que le transport routier recule de -0,2 %. La fin de la période estivale et le contrecoup des hausses temporaires enregistrées pendant les Jeux olympiques expliquent en grande partie cette correction.
Les prix de l'alimentation connaissent également un léger recul mensuel (-0,2 %), tandis que ceux des produits manufacturés ralentissent (+0,4 % après +1,3 %). En revanche, les prix du tabac se maintiennent (+4,1 % sur un an), confirmant la stabilité de cette composante fortement encadrée par les politiques publiques.
Corrigés des variations saisonnières, les prix à la consommation demeurent stables, ce qui confirme la tendance à une désinflation maîtrisée mais pas totalement éteinte.
Une inflation annuelle portée par les services et l'alimentation
Sur un an, la hausse globale des prix reste modérée à +1,2 %, mais elle masque des dynamiques contrastées. Les prix des services progressent de +2,4 %, accélérant légèrement par rapport à août (+2,1 %). Ce sont notamment les services de santé (+2,6 %), les loyers, l'eau et l'enlèvement des ordures ménagères (+2,5 %) et les services d'assurance (+7,3 %) qui tirent cette inflation.
Dans le même temps, les prix de l'énergie reculent de 4,4 % sur un an, après -6,2 % en août, soutenus par un rebond des produits pétroliers (+0,2 % après -3,6 %). L'électricité reste en forte baisse (-13,7 %), mais le gaz augmente encore de +6,4 %, confirmant que les tensions sur les marchés de l'énergie demeurent partiellement structurelles.
Les prix alimentaires, quant à eux, enregistrent une légère accélération à +1,7 % après +1,6 % en août. Les hausses concernent notamment la viande (+1,8 %), le pain et les céréales (+0,9 %) ou encore les boissons non alcoolisées (+9,5 %), tandis que les produits sucrés et chocolatés ralentissent (+5,4 % après +6,1 %). Les produits frais, en revanche, évoluent de manière plus modérée (+1,6 %), freinés par le recul des fruits frais (+2,4 % après +4,4 %).
Produits manufacturés : une désinflation persistante
Le recul des prix des produits manufacturés se poursuit (-0,4 % sur un an). Le secteur de l'habillement et des chaussures ralentit (+0,6 % après +1,4 %), tandis que les gros appareils ménagers voient leurs prix baisser de -3,2 % après -1,2 %. Cette évolution traduit l'effet combiné du ralentissement de la consommation, de la concurrence internationale et de la stabilisation des coûts des matières premières.
Les produits de santé poursuivent également leur baisse (-2,1 %), conséquence d'une politique tarifaire encadrée et de la montée en puissance des génériques. Ces évolutions contribuent à la modération de l'inflation globale.
Dans le secteur de l'assurance
Assurance habitation l'indice passe de 147,69 en août à 146,28 en septembre soit une baisse de -1% sur 1 mois, sur 3 mois l'indice baisse de -0,4% mais augmente de +13,1% sur 1 an
Assurance santé, l'indice passe de 130,92 en août à 128,50 e, septembre, soit une baisse de -1,8% sur 1 mois, sur 3 mois il baisse de -3,3% mais augmente de +4,7% sur 1 an.
Assurance auto, l'indice passe de 136,84 en août à 135,65 en septembre soit une baisse de -0,9% su r1 mois, sur 3 mois il baisse de -1,3% mais augmente de +8,2% sur 1 an.
Inflation sous-jacente et indice harmonisé : des signaux de stabilisation
L'inflation sous-jacente, qui exclut les prix volatils (énergie, produits frais, tarifs publics), s'établit à +1,3 % sur un an, après +1,2 % en août. Cette légère progression reflète la persistance d'une inflation de fond, notamment dans les services et certains produits de consommation courante. L'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), utilisé pour les comparaisons européennes, recule de 1,1 % sur un mois mais progresse de 1,1 % sur un an, confirmant que la France reste dans la moyenne basse de la zone euro en matière de hausse des prix.
Des ménages inégalement touchés
L'INSEE note que les ménages du premier quintile de revenus (les plus modestes) subissent une inflation légèrement plus faible (+0,8 %), tandis que les ménages urbains dont le chef est ouvrier ou employé connaissent une inflation équivalente à la moyenne nationale (+1,2 %). Ces écarts reflètent les différences de structure de consommation : les foyers les plus modestes étant davantage exposés aux prix de l'alimentation et de l'énergie.
Si la France confirme un net ralentissement de l'inflation par rapport aux pics de 2022-2023, cette accalmie reste fragile. La dépendance énergétique, la volatilité des marchés agricoles et les ajustements de salaires dans les services peuvent maintenir une tension sous-jacente. La légère hausse de l'inflation sous-jacente montre que les pressions internes ne sont pas totalement dissipées.
Sur le plan européen, la comparaison via l'IPCH souligne la position relativement favorable de la France, mais aussi la nécessité de rester vigilants face aux chocs d'offre potentiels (prix du pétrole, tensions géopolitiques, effets climatiques sur les récoltes).
Selon les projections de l'INSEE, la tendance désinflationniste devrait se confirmer d'ici la fin de l'année 2025, avec une inflation moyenne annuelle proche de 1,3 %, bien inférieure aux niveaux observés en 2023 (plus de 4 %). Cependant, la stabilité observée repose sur des équilibres précaires : la modération des coûts énergétiques, la normalisation post-JO de certains services et le ralentissement de la demande intérieure.
Les prochains mois seront donc décisifs. Si les prix de l'énergie demeurent contenus et que les tensions sur les salaires restent modérées, la France pourrait consolider son retour à une inflation maîtrisée. À l'inverse, une reprise de la demande mondiale ou une remontée des prix du gaz et du pétrole pourrait relancer les pressions inflationnistes.
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