Tentative de la FAO à de freiner l’accaparation des terres arables des pays pauvres
Article lu 11622 fois, depuis sa publication le 15/05/2012 à 08:40:17 (longueur : 2055 caractères)
Depuis plusieurs années, des ONG s’insurgent contre la course à la terre dans les pays pauvres.
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Les experts estiment que plus de 200 millions d’hectares ont été vendues ou louées en dix ans, entre 2000 et 2010, généralement détriment des populations locales.
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Les acheteurs et les locataires sont soit des entreprises, soit des institutions gouvernementales de pays en manque de terres arables, soucieuse de trouver, des sources d'approvisionnements, pour face à la croissance des besoins à venir.
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De nombreux pays, principalement d’Asie, auront à faire face à la fois à l’accroissement de leur population mais aussi à l’augmentation de la demande, liés à l’accès progressive de leur population à l’état de consommateurs.
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Pour cette raison, l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation, la FAO a adopté des directives visant à encadrer l’achat et la location longue durée de terres à travers le monde.
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Partant du principe que l’élimination de la faim et de la pauvreté dépend dans une large mesure de la façon dont les personnes et les communautés et les autres acteurs accèdent aux terres, la FAO a édité ces directives « pour une gouvernante responsable des régimes fonciers ».
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Cependant, les ONG regrettent que ces mesures ne soient pas contraignantes, ce à quoi le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva répond que t’es« un point de départ, pas d’arrivée ».
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Pour la FAO, des droits fonciers inadaptés et non sécurisé augmentent la vulnérabilité, la faim et la pauvreté peuvent conduire à des conflits et des dégradations environnementales.
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Elle insiste sur les droits des peuples autochtones, à l’accès aux terres mais aussi sur l’importance de la transparence et de l’information des populations.
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Face au problème de la ruée sur les terres arables, la FAO préconise notamment d’éditer des règles transparentes concernant l’échelle, la portée et la nature des transactions autorisée sur les droits fonciers et définir ce qui constitue sur leur territoire une transaction à grande échelle.