Un créneau pour l’assurance construction

Face à la flambée des prix de l’immobilier et de la rareté de l’offre, transformer pour agrandir sa maison est souvent le moyen le plus économique pour gagner la place pour une chambre supplémentaire permettant de faire face à l’agrandissement de la famille ou simplement pour disposer de quelques mètres carrés en plus.
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L’idéal est de faire appel à un architecte pour faire effectuer les travaux en toute sécurité en sachant qu’il s’agit, comme disent les professionnels d’une reprise sur existants, pouvant conduire à déplacer des poutres et à percer des murs porteurs.
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Ce ne sont pas des travaux à faire seul, avec l’aide de quelques amis ou de les confier au premier artisan venu, recommandé par un voisin.
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Il faut faire appel à une entreprise disposant d’une assurance garantissant sa responsabilité décennale pour les travaux que l'on souhaite lui confier et d’en obtenir la preuve.
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C’est aussi la « condition sine qua non » à laquelle est suspendue la possibilité de souscrire l’assurance « dommages ouvrage » qui assurera le préfinancement des travaux de remise en état du bâtiment imputable aux erreurs et malfaçons toujours possibles, commises par les intervenants dans les travaux, y compris et surtout les dommages aux existants.
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Il ne faut surtout pas reculer devant le montant de la prime demandée par les assureurs, nécessairement élevée, sur un marché étroit, pour garantir les dommages causés aux existants.
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Le risque est sérieux et sa prise en charge par un assureur peut poser problème, jusqu’à être obligé, de faire intervenir le Bureau central de tarification (BAT) pour en obtenir la désignation.
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Il faut aussi se renseigner auprès de la mairie sur les déclarations à fournir et, le cas échéant sur le permis de construite à obtenir, ce qui peut rendre indispensable le concours d’un architecte.
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Il ne faut pas oublier, qu'il ne s’agit pas du ravalement d’une façade, mais de travaux de bâtiments, destinés à durer des décennies.