Les radars aux feux rouges sont d’un bon rapport et il y a encore de l’argent à gagner
Article lu 13838 fois, depuis sa publication le 14/11/2011 à 08:55:32 (longueur : 2770 caractères)
Le parisien qui veut franchir une grande artère sur un passage protégé par un feu tricolore à intérêt, s’il tient à la vie, a attendre, avant de s’engager le passage à grande vitesse des voitures qui passent au rouge, tout en se méfiant des cyclistes qui arrivent sans bruit et qui ne s’arrêtent que rarement, quand le feu est passé au rouge.
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Les radars aux feux rouges, au tarif de 135 euros et 4 points l’infraction, rapporteront selon Bercy, cette année 85 millions d’euros de plus que budgété.
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Lancé en France, il y a juste deux ans, l’implantation des radars aux faux rouges s’est développée rapidement.
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Alors que l’on en comptait 120 à fin 2009, il y en a désormais près de 700, de quoi commencé par calmer l’ardeur des automobilistes impatients et trop pressés.
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Encore peu habitué aux radars aux feu rouges, certains automobilistes ont encore trop tendance à accélérer au lieu de ralentit aux feu oranges et, une fois lancé, de passer au rouge qui n’est, pour eux, qu’un feu orange foncé.
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D’ailleurs, si l’on suit du regard l’automobiliste qui vient de brûler un feu rouge, on remarquera généralement qu’il a juste rattrapé, au feu suivant, les automobilistes passés sagement avant lui au vert et qu’il reste bloqué derrière eux, sans avoir rien gagner en temps (et peut être perdu 135 euros et 4 points sur son permis de conduire).
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En France, les autonomistes deviennent progressivement sensibles aux sanctions à partir du moment où ils acquièrent le sentiment, grâce aux radars automatiques, qu’elles ne s’appliquent pas uniquement aux autres.
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Ainsi, depuis le développement des radars sur route, les automobilistes roulent moins vite qu'avant, avec une vitesse moyenne tombée de 90 km/h en 2000 à 79 km/h aujourd’hui, ce qui explique la baisse continue de la mortalité enregistrée depuis et qu’il ne faut surtout pas laisser s’arrêter en chemin.
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Malheureusement, faute de sanctions, la nouvelle réglementation, bien qu’inscrite au Code de la route, qui oblige les automobilistes de céder le passage aux piétions sur le point des s’engager sur un passage matérialisé, reste lettre morte, sauf si des piétons se présentent à plusieurs, ce qui oblige les automobilistes de s’arrêter.
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Le piéton isolé peut forcer le passage à ses risques et périls, en subissant, dans la meilleure des hypothèses, le regard haineux de l’automobiliste qu’il a forcé de s’arrêter, sans parler des voitures et des motos qui tournent à droite, sans se soucier du passage réservé aux piétons.
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Nous sommes encore loi des rapports apaisés entre usagers de la voie publique qui ont permis à l’étranger de supprimer les feux tricolores dans certains centres-villes. C’est curieux d’y voir les voitures circuler à vitesse réduite et de respecter les priorités.