Canicule et réchauffement climatique

En faisant le point sur ce qui s’est passé l’été qui se termine, nous avons pensé, pour notre chronique hebdomadaire, à la canicule de fin août, à laquelle on ne s’attendait plus.
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En France, après la canicule meurtrière de l’été 2003, nous avons connu des périodes de sécheresse mais pas de canicule à proprement parlé.
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Il n’existe pas de définition universelle des canicules, car c’est un phénomène qui répond, en fonction des zones géographiques, à des valeurs différentes.
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A titre d’exemple, on peut dire, que pour le Nord de la France, la canicule correspond à des températures nocturnes qui ne descendent pas en dessous de 18 degrés et qui dépassent les 30 degrés le jour, alors que dans le Sud, le Centre et l’Est de la France, il faut compter quelques degrés supplémentaires, pour atteindre une situation caniculaire.
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Ainsi, même en France, la canicule n’est pas la même partout, avec cependant des différences moindres qu’entre celles qui existent entre l’Afrique et la Scandinavie.


Cependant, il existe une définition commune à toutes les canicules :
« Il y a canicule lorsque dans une zone donnée l’amplitude thermique entre le jour et la nuit s’affaiblit pendant au moins 3 nuits consécutives »
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C’est cette situation mal ressentie par la population, du fait que la chaleur s’accumule plus vite le jour, qu’elle ne s’évacue la nuit.
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Les personnes qui souffrent de la chaleur de jour comme de nuit, ont du mal à récupérer alors que la solution pour y faire face est la climatisation.
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Or, si la climatisation fait partie du confort normal pour certains habitants de notre planète, elle est totalement inconnue d’une large fraction d’entre eux.
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Alors revenons aux causes des canicules que beaucoup imputent au réchauffement atmosphérique.
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Toute canicule donne du blé à moudre aux météorologues et aux climatologues qui pensent devoir répondre chaque fois à la même question, à savoir, celle de la cause des canicules, sans jamais être d’accord entre eux.
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Pour les uns, il s’agit de la conjonction de deux phénomènes atmosphériques classiques qui n’ont rien à voir avec la montée des températures, alors que pour d’autres, c’est le réchauffement atmosphérique qui en indiscutablement est la cause.
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Les premiers peuvent s’appuyer sur le fait que les canicules ne sont pas des phénomènes récents, qu’elles étaient connues, en Occident, au Moyen Age, où on les attribuait à l’évolution des étoiles.
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Dans ce cas, il n’y a rien à faire, c’est un évènement naturel, comme la foudre, contre lequel il faut simplement se protéger.
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Les autres admettent que si l’on prend l’évènement en lui-même, on ne peut pas l’attribuer à (vous en avez lu 70%, il reste à lire 30%, de cet article.)

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