Pour clore la COP 28, la présidence propose un compromis historique sur les énergies fossiles

Cette initiative est inattendue mais réaliste : le monde doit sortir des énergies fossiles pour mettre fin au réchauffement, qui rendra la vie sur terre de plus en plus difficile, voire impossible pour tout le monde. Cependant, on ne peut pas encore s’en passer. Elle est inattendue car elle remet en question, à terme, l’activité des producteurs d’hydrocarbures, dont le pays hôte de la COP 28 fait partie.

C’est dans ce contexte que la présidence a présenté le 13 décembre, in extremis, un nouveau projet de compromis pour débloquer les négociations climatiques de la COP 28 de Dubaï. Ce projet appelle les pays du monde entier à transitionner vers une sortie des énergies fossiles dans le but d’atteindre la neutralité carbone en 2050, conformément à la science climatique. Ce document, attendu toute la nuit, propose pour la première fois dans l’histoire des conférences sur le climat des Nations Unies de mentionner toutes les énergies fossiles largement responsables du (vous en avez lu 21%, il reste à lire 79%, de cet article.)

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