Le cri de détresse lancé à Doha par le représentant des Philippines n’est pas inutile

Le cri de détresse devait attirer l’attention des délégations des quelques 195 Etats présents à la Conférence internationale sur le climat, sur la gravité des conséquences du réchauffement climatique, telle que l’on peut la constater dès à présent.
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Même si son intervention n’a rien changé ; quant à l’indigence des résultats obtenus à Doha, les délégations, une fois rentrées dans leurs pays respectifs, en parleront aux instances qui suivent en interne les négociations sur le climat, ce qui pourrait avoir une incidence sur les négociations à venir.
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Cependant, l’urgence est ailleurs, il s’agit de faire face à l’aggravation de la situation humanitaire provoquée aux Philippines par le passage du typhon Bopha.
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Chaque année, l’archipel des Philippines est balayé par une vingtaine de tempêtes tropicales plus ou moins puissantes, mais le typhon Bopha l’a soumis, en ce début du mois de décembre, à des vents exceptionnels soufflant jusqu’à à 210 km/ h et accompagnés de pluies torrentielles hors du commun, ce qui conduit à le qualifier de plus puissant typhon que l’archipel a connu.
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Il y a un an, en décembre 2011, le typhon Washi avait causé (vous en avez lu 49%, il reste à lire 51%, de cet article.)

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