Quand il n’y en a plus, il y en a encore

Nous parlons du thon rouge, qui est en ce moment sous le feu des projecteurs, à l’occasion des négociations annuelles sur les quotas de pêche dans l’Atlantique et la Méditerranée, qui se déroulent cette fois-ci à Agadir au Maroc.
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Chaque année, les scientifiques et les représentants des pêcheurs s’opposent au sein de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique, l’ICCAT sur le niveau des quotas à accorder, ce qui se termine chaque année par accord transactionnel, qui ne satisfait personne.


Il faut savoir que la pêche au thon rouge est une activité de pêche lucrative, sinon la plus lucrative à cause du prix payé par les amateurs de sushis, principalement au Japon, qui en est très friand.
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Depuis des années, les recommandations des scientifiques ne sont pas suivies dans la détermination des quotas, qui, une fois arrêtés, ne sont respectées que par les pays pêcheurs de thon de l’Union européenne, principalement la France, mais aussi l’Espagne et l’Italie.
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Les pêcheurs d’autres pays pillent impunément les océans et il ne devrait plus y exister le moindre thon rouge, à en écouter les scientifiques.
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Cependant, il faut croire qu’ils ont mal évalués les stocks de thon rouge au fond des océans, ce qui, il faut le dire à leur décharge, ne doit pas être facile où encore que ces poissons se reproduisent plus vite qu’ils ne le pensent.
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Ainsi, contre toute attente, selon le dernier rapport du comité scientifique de l’ICCAT, rendu public en octobre, les stocks de thon rouge sont (vous en avez lu 58%, il reste à lire 42%, de cet article.)

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