La liberté n'a pas de prix, mais le gouvernement veut la taxer : Mobilisez-vous !
Article lu 6365 fois, depuis sa publication le 12/11/2013 à 08:55:26 (longueur : 2345 caractères)
Le combat mené contre la volonté, cachée mais réelle, du gouvernement de confisquer l'assurance complémentaire santé au profit d'une seule famille d'assureurs, gérée par les organisations syndicales, et ceci en contradiction avec la liberté d'entreprendre et la liberté contractuelle proclamées par le Conseil Constitutionnel, connait un nouvel épisode.
Au moment du vote du PLFSS 2014, la CSCA soutient le mouvement « Sauvez les Abeilles » et s’associe pleinement aux manifestations organisées, le Mardi 12 novembre prochain à 13 heures, à l’occasion de l'ouverture, au Sénat, de l'examen du texte en séance publique :
- à Paris devant le Sénat,
- à Quimper devant la Préfecture.
Représentant une profession qui sert toutes les entreprises de France, sans distinction de métier, de démographie et d'implantation géographique, au meilleur de leurs intérêts, la CSCA fait de ce combat pour préserver l’emploi dans la profession du courtage, mais aussi des agents généraux et des mutuelles de proximité, une de ses priorités et vous invite à rejoindre les Abeilles mardi prochain à 13 heures.
La CSCA ajoute, le projet du gouvernement entraînerait une violente atteinte à la liberté de concurrence, là où elle est le meilleur garant :
- de la qualité de service dont bénéficient les entreprises et leurs collaborateurs ;
- de l'adaptation permanente de leurs régimes à leurs besoins ;
- de la meilleure adéquation qualité/prix.
Hausses de prix et baisses du pouvoir d'achat, perte de l'attraction sociale de nombreuses entreprises, collectivisation contraire à une saine mutualisation, seraient les conséquences de l'application de ce projet qui, au surplus, générerait à deux ans, 40.000 suppressions de postes dans ces métiers.
Un apriori purement idéologique mérite-t-il que les français payent un tel prix ?
Yan Le Men, porte-parole de la CSCA : « Toutes les entreprises françaises sont concernées par le projet du gouvernement qui veut les obliger, par la contrainte fiscale, à abandonner la liberté de choix de leurs partenaires assureurs et à retreindre leur liberté de négociation sociale avec leurs propres partenaires sociaux, là ou la subsidiarité doit être la règle. Ce serait un grand pas en arrière, une charge supplémentaire non maîtrisable pour les entreprises, et une casse sociale considérable dans nos métiers. »