Vers une loi sur la fin de vie : un débat parlementaire complexe

Le projet de loi sur la fin de vie, examiné dès le 12 mai à l'Assemblée nationale, ravive les tensions autour de l'aide à mourir, de l'euthanasie et des soins palliatifs. Il s'agit de la troisième loi sur la fin de vie, voulue par le président Macron, qui l'a annoncée en mars 2024, dont l'examen a été retardé par la dissolution de l'Assemblée nationale.

La première loi sur la fin de vie n'a rien réglé, sauf à faire connaître les soins palliatifs qui, pratiquement, n'existaient pas et dont personne ne parlait jusqu'à la seconde loi sur la fin de vie, qui autorisait, sous conditions strictes, à un malade en fin de vie, dont les souffrances physiques et/ou morales ne pouvaient pas être atténuées, à qui il était autorisé l'administration d'une lotion létale, entraînant la mort.

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