Le dilemme des fumeurs, comment s’arrêter ?
Article lu 9995 fois, depuis sa publication le 12/05/2011 à 09:47:01 (longueur : 1527 caractères)
il est évident que tout fumeur souhaite mettre fin, à un moment donné, à sa dépendance du tabac, solidement ancrée dans son cerveau, par l’effet du nombre élevé de composants chimiques contenus dans celui-ci.
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Il est de notoriété publique que la réussite du sevrage dépend d’un certain nombre de facteurs, dont principalement la volonté du fumeur qui souhaite, une fois la décision prise, d’obtenir un résultat rapide, le moins pénible à atteindre et, sans risque de rechute, tout en sachant qu’il n’y a pas de recette miracle.
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L’une des premières questions, qui se posent aux fumeurs, est de savoir s’il est préférable de s’arrêter brusquement ou, s’il est possible de procéder d’une manière progressive, ce qui semble, a priori plus facile à supporter, en réduisant le nombre de cigarettes fumées, jour après jour.
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Cependant, des analyses pratiquées à cet égard aux Etats-Unis et en Europe, publiés sur le site de santé Prescrire.org de mai 2011, sous le titre Arrêt du tabac : brusque ou progressif, au choix, conduisent, pour l’ensemble des personnes testées, à la similitude des résultats.
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L’analyse a porté sur dix essais cliniques comparant l’efficacité d’un arrêt brutal à un arrêt progressif, sur des personnes adultes fumant en moyenne 25 cigarettes par jour.
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Dans ces groupes, formant un total de 3 760 personnes, la réussite a été de 10% et ce avec ou sans substituts à la nicotine et quel que soit le soutien psychologique retenu.
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Tous avaient un point commun, au départ la volonté d’arrêter de fumer.