Les seniors devraient différer leur départ à la retraite sans les maintenir dans leur emploi
Article lu 9343 fois, depuis sa publication le 11/10/2019 à 08:04:03 (longueur : 6251 caractères)
L'âge légal de départ à la retraite n'a plus de sens, car il faut que ceux qui liquident leur retraite aient le nombre de droits suffisants leur permettant de partir avec une pension au taux plein.
En 1946, on a fixé cet âge à 65 ans parce qu'il fallait reconstruire la France, un âge immédiatement contesté par la CGT pour le départ à la retraite des « cols-bleus » qui avaient à cette époque une espérance de vie trop courte à 65 ans pour jouir d'une retraite suffisant longue, après une vie de travail fatigante, notamment dans la métallurgie.
Il a fallu attendre la présidence de François Mitterrand pour avancer l'âge légal de départ à la retraite pour tous de 65 à 60 ans, une décision politique prise à contretemps, pour réduire le nombre de chômeurs parce que, à cause de l'allongement de l'espérance de vie des Français, le régime de base du secteur privé n'était plus finançable.
Les régimes complémentaires, ARRCO et AGIRC étaient obligés de faire appel à des cotisations supplémentaires, pour compenser la perte de cotisations et les pensions à verser plus tôt, les perdants étaient ceux qui partaient à la retraite avec moins de points de retraite à se faire payer, mais ils n'avaient pas le choix, comme quoi rien n'est parfait.
Depuis le régime vieillesse de la Sécurité sociale, géré par la Caisse nationale d'assurance vieillesse, la CNAV est (vous en avez lu 22%, il reste à lire 78%, de cet article.)
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